Ca commence très fort avec un épisode pilot qui sent bon la classe : bonne réa, gros cast (un Sherlock plus vrai que nature), une intrigue solide et une enquête réglée comme du papier à musique. Doyle ne se retourne pas dans sa tombe et on en oublie presque Jeremy Brett... et puis, tout fout le camp, un deuxième épisode pesant regorgeant de clichés à abolir, qui abandonne la réflexion au profit de l'action. Résultat: Sherlock ne joue plus avec trois coups d'avance et préfère naviguer au hasard des indices, il court et la spectateur se fatigue.
Troisième épisode : on remonte la pente doucement, bonne construction et écriture mais un final en demi-mesure (un vrai wtf pour ma part, trop facile, surprenez moi pitié!) VITE LE QUATRIÈME!
Mais Sherlock n'est pas Dr.Who, et j'ai un peu peur pour la suite.