Shirobako c'est l'envers du décor, en vingt-quatre épisodes la série nous fera découvrir les coulisses de la création d'une série animée. Et du fantasme à la réalité il n'y a qu'un pas, car non le monde de l'animation n'est pas tout rose et le stress en est le maître des lieux.
Shirobako c'est une course contre la montre, une course effrénée qui nous est présentée dès le premier épisode avec cet générique de course poursuite.
Mais si la série ne se permet que peu de pauses et affiche une certaine tension constante, elle arrive par ses rares instants de répit à nous offrir de beaux moments, de précieux moments apportant un peu d'humanité dans ce monde où tout doit aller vite, où on ne doit pas réfléchir mais agir.
Alors oui la série n'épargne jamais au spectateur les difficultés et obstacles qui se présentent tout au long du processus de création d'un anime, les imprévus, les retournements de situations et les instants de doutes. Cependant elle contrebalance le tout par des personnages tous attachants à leur manière et se permet même quelques fantaisies irréalistes afin de faciliter l'entrée de gags posés par touches, on ne rigole pas toujours dans Shirobako mais les rares moments de pure comédie font toujours irruption au bon moment et chose rare : presque jamais pour désamorcer une situation difficile.
Alors si vous ajoutez à cela une très bonne animation, des doublages au poil et une bande son qui n'en fait pas trop, vous obtenez une bonne série qui sans être extraordinaire se permet quand même d'être plus intéressante que la plupart des animes traitant de l'animation (point de vue personnel bien sûr).