Shrinking
6.9
Shrinking

Série Apple TV+ (2023)

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Diantre. J'espérais bien mieux de la part de Segel qui fait partie des créateurs de la série.


C'est une série on ne peut plus bienveillante : d'abord pour la distribution qui nous montre des personnages de tout horizons : gays, noirs, asiatiques, adoptés, ronds, vieux, jeunes, ... il ne manque que les trans mais par contre on sent bien que sexuellement les personnages sont tous ouverts ; ensuite pour les personnages, car tous sont des gens très sympas et les défauts qu'ils peuvent avoir ne sont jamais perçus comme tel. Je ne sais même pas comment ils ont pu faire plus qu'un épisode, car presque tout était dit avec ce premier épisode : le père décide de se réveiller. Les autres épisodes servent surtout à combiner différents personnages dans différentes scènes tout en accentuant cette rédemption, rédemption qui se fait au niveau de tous les personnages. C'est écœurant de bienveillance. Les feel good movie/roman/série moi ça m'emmerde.


Ce qui m'a grandement emmerdé aussi c'est l'impression que l'univers présenté ne repose que sur ces quelques personnages. D'ailleurs les auteurs exploitent maladroitement les nouveaux venus au fil des épisodes : le héros retrouve son vieil ami gay ? et ben du jour au lendemain tous les personnages principaux vont chacun à leur tour côtoyer ce nouveau personnage. On a l'impression que rien d'autre n'existe en dehors de ceux là, qu'il n'y a pas de dentiste, pas d'architecte pas de balayeur rien... juste ces personnages principaux dans leur petite bulle... ça aurait presque pu être une série de science fiction.


Heureusement il reste du bon humour, de bonnes blagues, ça sauve largement la série du naufrage. Certaines situations sont déjà vues mais elles restent bien traitées grâce à ce ton humoristique. L'humour permet même d'oublier un peu les bêtises véhiculées par ma série et autres incohérences scénaristiques. Et puis Jason Segel a encore trouvé le moyen de tourner à poil, sauf que cette fois il n'est pas possible de voir son zizi s'agiter, mais on devine qu'il s'agite vu la manière dont il sautille face à sa partenaire à l'écran.


Partenaire sublime d'ailleurs, au magnifiques formes révélées furtivement lors des quelques scènes de sexe. D'ailleurs je suis surpris que lorsque je tape son nom + "nudité" ou "sexy" ou "ass", je ne trouve pas les images de la série en premier lieu , au lieu de ça le moteur de recherche me propulse vers des tenues classy pour des remises de prix. Soit.


Les acteurs font du bon boulot ; juste Ford qui ne m'a pas entièrement convaincu dans son rôle de vieux con aigri, il en fait un peu trop, il manque de flegme. Le découpage fonctionne, composé essentiellement de champs et contrechamps et parfois une gestion de l'espace plus poussée. Le montage est bien rythmé, idéal pour la comédie. La musique est un peu trop omniprésente et la tracklist peut vite agacer (tous ces morceaux indiepop). Les décors sont corrects.


Bref, ça se laisse regarder grâce aux gags mais c'est franchement pas mémorable et tout ce bonheur qu'on nous force à avaler donne même envie de vomir des paillettes.

Fatpooper
5
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le 25 juil. 2023

Critique lue 227 fois

4 j'aime

Fatpooper

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