Six Feet Under part du principe assez simple que pour pleinement apprécier et vivre sa vie il faut savoir qu'icelle a une fin. Nous ne sommes pas immortel et cela a un sens.
Ce qui rend cette série si touchante est avant tout la profondeur de ses personnages et surtout leur aspect unique. Si sur le papier la profession de croque-mort n'est pas la plus glamour, elle a le mérité d'avoir une utilité aisément identifiable dans notre société, contrairement à expert comptable à la Banque Populaire notamment.
Six Feet Under est donc une série parlant des grandes questions de notre existence, elle a le mérite de porter un regard sur la mort à travers la vie de ses personnages. Cette série est donc essentiellement concentrée sur ses personnages, mettant la petite histoire au premier plan car c'est sans doute vis à vis de ses congénères que l'être humain porte le plus d'intérêt. De plus, il faut bien avouer que tuer un des personnage principal durant le premier épisode d'une série est assez osé (petite pensée pour Dead Like Me) et peu courant. Une oeuvre aussi humaniste n'est pas une chose commune, dans SFU les personnages ne sont pas parfait et tant mieux pour nous, puisque ce sont bien nos différences qui sont intéressantes plus que nos points communs.
Mais si Six Feet Under est pour moi la plus belle chose qui soit jamais sortie du petit écran, c'est aussi grâce à sa fin qui bien que larmoyante ne pouvait être plus juste.
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