Saison 2
Cette seconde saison se révèle un peu en-dessous de la précédente, mais elle reste dans l’ensemble très solide. Maintenant que les personnages sont introduits, la série a plus de temps à se concentrer pour les développer davantage. Surtout, l’humour noir et l’ironie y sont beaucoup plus présents, et il y a cette atmosphère permanente de douce folie avec les personnages, où on n’est jamais vraiment sûr de quand ils hallucinent ou quand une scène se passe vraiment (même si certains rêves, pour le coup, sont complètement déjantés). Il y a aussi cette question constante sur la mortalité, qui titille Nate, mais également sur l’acceptation de soi, de la confiance en soi, de la fidélité, du deuil… Au final, chacun des Fisher passe par des phases différentes mais très proches dans leurs thématiques et les messages. Des thématiques au final très humaines, qu’on traverse tous à un moment donné ou un autre. On a cette sensation que les personnages sont constamment confrontés à des névroses qui ne cessent de croître, pour se rendre compte que c’est leur combat de tous les jours. Le casting reste dans l’ensemble très bon, tout comme l’aspect technique, avec une mise en scène parfois très clinique.
Une deuxième saison qui ralentit un peu, mais consolide les bases pour renforcer les plans de sa maison, et qui se révèle toujours aussi intéressante.