Six Feet Under : 2001 - 2005
Bon sang de bois ! (ouais c'est pour éviter de dire "putain de merde", faut savoir garder une certaine forme de politesse) J'ai commencé cette série doit y'avoir presque un an si ce n'est un peu plus, j'ai sans doute jamais mis autant de temps pour finir une série achevée. Début saison 2 j'avais entrepris une petite pause qu'est devenue une longue, très longue pause, cette année fallait bien que je mette un terme à l'histoire de la famille Fisher, et ça y'est c'est fait, ça fait bizarre...
En seulement 5 saisons j'ai l’impression d'avoir vécu des centaines de choses, sans doute que le fait de l'avoir regardé sur une période aussi longue à du jouer. On n'aura sans doute jamais vu un tel développement de personnages, que ce soit sur le p'tit écran ou bien le grand.
Si je dois bien l'avouer SFU n'a pas été une claque pour moi, ni ne figure dans le haut du panier de mes séries, la qualité est indéniablement incroyable, que ce soit au niveau de l'écriture si profonde qu'en terme de réalisation et d'inventivités.
Alors que la chaîne HBO devenue une référence absolue avait déjà vu le jour d'une certaine Oz (d'ailleurs clin d'oeilé dans SFU), ou encore de fameux Soprano voire même d'un Corner, elle marquera une fois de plus l’univers télévisuel avec cette série déprimante et pleine d'émotions. Car oui faut bien l'avouer c'est foutrement déprimant comme show, voilà pourquoi j'ai eu tant de mal à la visionner rapidement, c'est pesant.
Il fut donc difficile d'évoluer aux coté de Ruth, mère sacrifiée à ses enfants, dont la vie n'est en aucun cas joyeuse, personnage souvent agaçant mais pas incompréhensible pour le moins. Nate, le plus grand fils grâce à qui toute cette histoire démarre, homme parcourant bien des difficultés et se perdant dans sa vie malgré les bonnes choses qui lui sont arrivées. David, le frère gay et fragile mais pourtant plein de bonnes volontés. Claire, adolescente complétement paumée qui a grandie dans un funérarium et qui ne sait pas vraiment se qu'elle veut. Nathaniel, le père mort qui revient hanter ou veiller sur sa famille à travers eux. Puis y'a les autres, difficile de parler de tous tellement ils sont diversifiés et nombreux, que ce soit Keith, Brenda, Billy, Federico, Lisa, George, Vanessa, Bettina, Joe, Russell et j'en passe un paquet.
Si j'ai souvent eu l’impression que Los Angeles était un repère d'homosexuel tellement y'en a dans c'te série, il faut également avouer qu'on y voit bon nombre de comportements différents. C'est d'une richesse folle en terme d'émotions et de réalisme. Le fabuleux casting aide bien faut dire, mais là sans dec j'peux pas citer les noms, j'en aurais pour 4 mois et j'ai envie de passer à autre chose, on notera simplement la présence de nombreux guests qu'on verra plus tard dans d'autres séries.
Alan Ball nous a donc pondu là un des phares télévisuel innéteindable (tu sors le dico et j'me fâche !), qui restera un classique pendant encore longtemps, à voir inévitablement pour son écriture impressionnante, son casting parfait, sa mise en scène qui se renouvelle à chaque saison à partir de la troisième, car je dois l'avouer je commençais à trouver que ça tournait en rond avant cela. Sa musique, ses intros toujours plaisantes, ses scènes de rêves ou d'hallucinations, sa réalisation jamais monotone et j'en passe tellement.
En bref, une très bonne série au final touchant, j'ai coulé le mascara faut bien le dire, une aventure périlleuse et dure mais qui valait le coup.
Si t'as chialé en lisant ça, sache qu'une boite de mouchoirs est offerte à chaque like.
Ah bah quoi c'est comme la vie et la mort ce n'est que du business non ? A moins que....