La mort c'est beau comme la vie...
Six Feet Under n'est pas qu'une série télé, c'est à la fois du cinéma et du théâtre.
Un cinéma à la photo absolument fantastique, au cadrage audacieux, où certains plans nous évoquent quelques toiles de maitres.
Du théâtre avec cette qualité d'écriture de personnages où les stéréotypes sont en permanences bousculés, des personnages qui ne sont jamais installé dans une dramaturgie monolithique. En effet ils sont toujours transformés, affiné, dérouté, modelés par les évènements auquel ils sont confrontés, pour au final ne laissé transparaitre que leur humanité, notre humanité. Comment ne pas frémir à la fin de la saison 3, ne pas être touché par la décente aux enfers de Nate, par les errances de clair à la recherche de repère au sein d'une famille en déconstruction.
Jamais attentiste, la narration, avec son lot de situations improbables, nous entraine sur une ligne fragile, entre morts et vivants, rire et larmes, banalité et insolite.
De plus les 5 saisons sont conclue par le plus beau finale qu'on ait pu voir.