Cette série est creuse, c’est le vide intersidéral. Ça ne raconte absolument rien, mais comme il y a peu d’épisodes, que ça ne dure pas longtemps et qu’il y a un peu d’action dans chaque épisode (et encore, attention l’action...), on ne s’ennuie pas trop et les épisodes s’enchainent facilement.
Ce qui me gêne également (mais bon c’est un détail au vu de la qualité raz des pâquerettes de la série) est que dès que les gros méchants font quelque chose de mal, comme un meurtre, il s’ensuit un passage de discussion de quelques minutes pour essayer de les humaniser et nous dire « non mais tu vois, ils sont pas si méchants... »
Au niveau de la réalisation, c’est des cuts en tous sens, tout le temps, pour essayer d’avoir un rythme de fou pour 3 pauvres scènes d’action et 2 punch lines.
Je m’étais promis de ne plus me laisser avoir par les gars de La Casa de Papel, j’ai voulu leur laisser le bénéfice du doute (on m’a vendu cette série comme un Pulp Fiction à l’espagnole, à part quelques clin d’oeil gratos, laissez moi rire...), mais on ne m’y reprendra plus !