Pendant cette crise sanitaire, j'ai décidé de me refaire cette sére grandiose qu'est "Sons of Anarchy" . Une série prenante et fascinante où l'intensité de l'histoire s'accentue au fil des saisons. Kurt Sutter a créé l'une des meilleures séries de tous les temps. C'est addictif et envoutant.
Le scénario, certes exprime quelques faiblesses lors de certains épisodes mais les retournements de situations sont omniprésents et les personnages sont des plus fascinants. Jax Teller, héros principal, est brillamment interprété par Charlie Hunnam qui nous offre sa meilleure prestation dans sa carrière. Tout prend part autour de ce personnage. Le reste du casting est quant à lui splendide : Ron Perlman, Katey Sagal, Kim Coates, Tommy Flanagan, Dayton Callie, Theo Rossi, Mark Boone Jr, Maggie Siff et Ryan Hurst.
Saison 1 :
Difficile de trouver un réel défaut à cette première saison de la série . La trame de l'histoire, le scénario, les acteurs, l'ambiance. Tout est excellent. Tout les personnages sont importants à leurs manières, et les femmes sont très importantes et très bien lié à l'histoire dans ce monde d'hommes.
Sons Of Anarchy s'inscrit dans cette catégorie de série où l'on se sent vite chez soi en compagnie de personnages peu fréquentables et complexes. Mention spéciale à l'épisode 12 de cette 1ère saison qui est juste géniale tellement il est horrible avec la mort d'un personnage qui va tout faire basculer pour la prochaine saison .
Saison 2 :
Après le démarrage de la première saison qui avait posé la psychologie des personnages et défini l'univers dans lequel ils évoluaient, cette deuxième saison démarre avec l'arrivée d'une ligue aryenne prête à tout pour prendre le contrôle de Charming quitte à s'en prendre directement aux membre du SAMCRO. Chaque épisode de cette deuxième saison est bourré de tensions et de rebondissements, souvent inattendus dans lesquels le club morfle beaucoup avant de pouvoir assouvir sa vengeance, ces rebondissements sont meilleurs que dans la première saison.
En plus de confronter le SAMCRO à de nouveaux ennemis, cette saison développe la psychologie de beaucoup de personnages (la tension entre Jax et Clay, l'affection qui naît entre Gemma et Tara, la manière dont Opie surmonte la mort de Donna, la façon dont Wayne Unser s'implique plus pour le club malgré son badge de policier) et les rend encore plus attachants pour encore plus nous laisser sur le cul avec son final, tellement haletant et émouvant qu'on en veut encore.
Saison 3 :
Cette troisième saison reprend la ou s'est arreté le final de la seconde saison, chacun des protagonistes des deux saisons précédentes, découvrant ou redécouvrant sans cesse de nouveaux vices, de nouveaux secrets aux conséquences potentiellement destructrices. Le rythme est à ce point tendu que les temps morts, ici, n’existent pas, ce qui en soit, est la clef du succès de la série auprès d’un très large public. La quête de Jax pour retrouver son fils donnera lieu à quelques intrigues secondaires qui seront toutes plus ou moins bien menées jusqu'à leur terme.
Les épisodes se déroulant en Irlande sont vraiment très sympathiques et permettent de changer de cadre au vu de la répétitivité qui recommençait à s'installer déjà un peu avant la moitié de la saison. On en apprend également plus sur John Teller et ses origines et c'est appréciable. Mais dans l'ensemble c'est la saison la moins intéressante
Saison 4 :
La saison 3 m'avait un peu laissé sur ma faim sur l'ensemble. Ici l'intrigue prend une tournure vraiment intéressante, les axes autour des personnages secondaires n'ont jamais été aussi bons , , les tensions entre Jax et Clay sont plus sérieuses et John Teller devient un peu plus qu'un simple fantôme du passé, il se transforme en véritable moyen de pression de par ses écrits au cours de cette quatrième saison et en dépit de certains autres personnages. On est clairement dans une saison de transition où l’on supprime les personnages en trop (saison 3) et où on prépare l’explosion du club qui aura probablement lieu dans les prochains épisodes. Le final de cette quatrième saison avec cette musique House Of The Rising Sun dont je vous mest l'extrait ci dessous est clairement parmi les meilleurs fins de saison que j'ai pu voir.
https://www.youtube.com/watch?v=oxvN1ihcXOA&list=LL&index=12&t=4s
Saison 5 :
Haletante de bout en bout, cette cinquième saison représente parfaitement ce que la série a de mieux à offrir et ne laisse aucun temps mort à notre héros, qui découvre la difficulté d'être un leader sans pour autant vouloir être comme Clay . Jax, de plus en plus obligé de mentir, cogiter et y aller à l'audace s'il veut s'en sortir va aussi subir la douloureuse perte d'Opie, son meilleur ami, tué en début de saison dans des circonstances particulièrement affreuses (émouvante cette scène) .
La saison donne alors le ton, prenant à la gorge et nous faisant craindre pour certains de nos personnages secondaires. Si l'on ne peut reconnaître sa subtilité à Kurt Sutter, on ne peut qu'être admiratif des rebondissements qu'il trouve toujours pour relancer le rythme de la saison qui ne s'arrête absolument jamais. Cette saison a encore une fois son lot de fusillades et de scènes de torture plutôt bien réalisées.
Saison 6 :
A la fin de la cinquième saison, on savait bien que Sons of Anarchy allait tourner à la tragédie pure et simple, avec des personnages qui évoluent dans un sens qu’ils n’auraient jamais imaginé. Voilà donc que Jax Teller devient son beau-père au lieu de son père, que Gemma Teller devient clairement folle et Tara tente d’éviter Jax plutôt que d’essayer de fuir avec lui comme dans les précédentes saisons.
Le personnage de Jax devient de plus en plus intéressant, voulant sortir le club du trafic d'armes et le mettre sur la bonne voie, il est obligé de faire des choses qu'il reprouve totalement mais dont il ne peut s'acquitter, au détriment de Tara et de ses fils, cet arc dramatique très réussi est le moteur de cette saison. On pourra reprocher à cette saison une répétitivité dans les sempiternels guerres de gangs, et un usage de la violence quelques fois abusif qui a tendance a décrédibiliser la série.
Mais le Season Finale nous offre dix dernières minutes absolument parfaites, qui promettent de relancer l’intérêt de la série pour l’ultime saison.
Saison 7 :
Voila ça y est, une des meilleures série de sa génération se termine avec une ultime saison qui bien que redondante sur certains aspects nous a offert un final qui a su se concentrer sur l'essentiel, à avoir le coté dramatique de la série qui nous a donné tant de moments intenses en émotions.
Jax va s'engager dans une spirale de violence venant mettre à bas tous ses efforts pour sortir le club de l'illégalité. En se basant sur un terrible mensonge dont il ignore tout du à la mort de sa femme, Jax mène le club vers une vengeance brutale qui mettra à mal tous les personnages. Ce dernier baroud d'honneur de cette série imparfaite, vient offrir une conclusion satisfaisante à la série dans un petit bain de sang en sachant ménager l'émotion. Si l'on déplorera quelques longueurs sur certains axes narratifs et le traitements de certains personnages (exemple Bobby Munson méritait mieux quand même) .
Conslusion :
Les personnages les plus attachants sont pour moi , Jax, Chibs , Tig, Nero, Roosevelt et Tara et ses enfants
Qu'importe, la conclusion émouvante de la série avec une belle musique de fin est une belle évidence et permet de faire dignement nos adieux à ces personnages que l'on suit depuis longtemps, comme une vieille bande de potes.
"Sons of Anarchy" c'est au final une série qu'on regarde sans voir le temps passer ; sans se soucier de nos soucis dans la vie. "Sons of Anarchy" c'est une série originale, jubilatoire, incontournable, qui fait du bien en nous offrant un certain sentiment de liberté et donc l'une de mes préférées.
Note : 8/10