Cette voix, c'est... papi !
Tomoki est un jeune étudiant vivant dans une petite ville japonaise perdue dans les montagnes. C'est un pervers peu populaire auprès des filles qui, par-dessus tout, rêve d'une existence paisible et tranquille. Un beau jour - ou plutôt une belle nuit - un ange armé d'une opulente poitrine, d'une mini-jupe et d'une armure très légère va lui tomber dans les bras, prêt à exaucer chacun de ses vœux. Tomoki va rapidement profiter de cette opportunité pour faire tout ce qu'un obsédé dans son genre rêve de faire.
Sora no Otoshimono est donc un animé ecchi/harem clairement orienté comédie et saupoudré d'action. Il y a même un semblant d'intrigue, mais ne vous méprenez pas : outre quelques instants « forts » dans un ou deux épisodes, le suspense engendré retombe très vite sur du larmoyant ou du naïf et le principal intérêt de l'animé repose sur du défilé de culottes et sur l'apesanteur mammaire. On retrouve d'ailleurs le principal défaut du genre : le « héros » veut être pote avec toutes ses prétendantes et il ne se décide jamais.
La série est tout de même très distrayante grâce à ses gags totalement timbrés (du moins si on aime l'humour à base de culottes explosives, d'hommes tout nus, de cris féminins, d'auras vengeresses et de nez qui saigne) même si on éprouve un peu la sensation d'avoir assisté à un enchaînement d'épisodes sans continuité et à un combat final facepalm guaranteed. Le dessin et l'animation sont irréprochables, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir déçu face à une série qui n'a jamais décollé et qui aurait pu raconter une véritable histoire en laissant un peu le fanservice de côté.
L'ensemble est tout de même bien meilleur qu'Asobi ni iku yo. Au moins, le héros n'est pas un boulet émotionnel, il s'assume et il fait rire.
(Cette critique concerne les deux saisons.)