Grey Stalk
Whaou. Dire que j'avais hésité à l'enregistrer, seulement convaincu par l'excellente critique de mon journal. Franchement, je ne suis pas loin de penser que « Stalk » est ni plus ni moins...
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le 12 déc. 2020
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[Critique du 17 septembre 2020]
Contre toute attente, ce fut un très bon moment. Évidemment, on aura vite fait de la cataloguer comme la Mr. Robot du pauvre, à la française, et c'est une erreur. Les ambitions, et les thématiques ne sont pas les mêmes. Ici, le message portera surtout sur le cyber-harcèlement, la dépendance d'une génération aux réseaux sociaux, ainsi que des castes sociales dans les grandes écoles, derrière son histoire de hacking/stalking du campus. C'est plutôt bien amené et construit, d'ailleurs. Certes, plusieurs séquences sont techniquement impossibles, et servent à faciliter l'intrigue. On s'en doute, mais Stalk réussit tout de même à nous entraîner, tout d'abord grâce à l'excellence de la mise en scène, la photographie, et même du montage. La série, avec ses 10*20min, parvient à s'adapter à ce format court pour garder le récit centré et nerveux, avec un rythme maitrisé, et un habillage musical aguicheur. Ensuite, les acteurs sont tous excellents, dès la première minute, et c'est ce qui rend cette histoire incongrue avec ses détours mafieux aussi prenante. Ils sont jeunes, crédibles, avec des dialogues spontanés ; c'est très plaisant à suivre, et on s'y attache très vite. Malgré ses ficelles un peu grosses, Stalk se montre exemplaire pour ce qui est du reste.
[Critique du 25 novembre 2021]
Je retrouve avec plaisir cette petite série française qui, forte d'une première saison très bien tenue, essaie d'élargir les enjeux ici, sans s'éloigner du thème du cyber-harcèlement. On apprécie toujours autant la mise en scène très soignée, tout comme le dynamisme du montage et l'accompagnement bienséant de la bande-son nerveuse, moderne et minimaliste. L'histoire reprend sur le cliffhanger de la S1 et nous offre des développements prenants, en retournant totalement la condition supérieure du protagoniste pour le malmener sans vergogne. Si les acteurs nous convainquent dans l'ensemble, on reste plus dubitatif face à l’exagération de certaines scènes, ainsi qu'à l'essor de Teen drama au sein du récit ; ce que la première saison était parvenue à mieux doser. Des accrocs minimes, toutefois, pour une série qui parvient à tenir en haleine tout en imposant un certain niveau de professionnalisme dans la réalisation.
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Créée
le 17 sept. 2020
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