Après avoir interprété un professeur Xavier atteint de démence dans Logan, voici que Patrick Stewart, très endurant, décide de revenir à son rôle iconique (non sans hésitation). L'appel de la fan-base de Next Generation l'aurait finalement emporté ?
Château Picard, grand cru 2020.
18 ans se sont écoulés depuis Star Trek Nemesis en 2002, et nous retrouvons notre cher Jean-Luc se reposant dans son domaine du Château Picard ! (Il se trouve que la cuvée Picard existe réellement, les fans de Star Trek doivent se l'arracher...) Même si l'acteur commence à accuser le coup, le synopsis de cette série est des plus excitant, éclipsant même l'intrigue de Star Trek Discovery. Interrogé par une journaliste sur son passé avec les romuliens, dont il a organisé le sauvetage avant que leur planète Romulus ne soit détruite par une supernova, Jean-Luc évoque 'Dunkirk' et attire l'attention d'une jeune fille, Dahj. Dans un rêve, il croise l’androïde Data qui a laissé une peinture dont il va falloir retrouver l'origine...
Petite clarification concernant les deux Timelines de Star Trek, celle succédant à ST Nemesis et celle du Reboot de JJ Abrams en 2009, connue sous le nom de 'Kelvin Timeline'. Ils se trouve que les évènements de Star Trek Picard se situent après la destruction de Romulus, point de convergence entre ces deux Timelines où le Spock des premiers films (Leonard Nimoy) rencontre un Spock alternatif (Zachary Quinto) suite à un voyage temporel. En outre, Picard était bien présent lors de la destruction de Romulus et cette nouvelle série établit une cohérence entre les deux, élément confirmé par le réalisateur et scénariste Alex Kurtzman également scénariste sur Discovery et les films d'Abrams.
Les effets visuels ont vraiment progressé depuis Next Generation, il est tellement jouissif de revoir l'Entreprise-E en HD au milieu de ces nébuleuses. Le générique est sophistiqué, mêlant les échelles et la perception du réel, notre œil contient-il un univers à lui seul ? Star Trek: Picard est une des séries les plus attendues de cette année, imaginez, Seven of Nine (Jeri Ryan) la plantureuse Borg de Voyager fait également son comeback et n'a pas pris une ride, à l'instar de Data (Brent Spiner) dont l'épais maquillage le met à l'abri du temps et a conservé sa dégaine de débonnaire.
L'intrigue se concentre autour d'une nouvelle venue, la mystérieuse Dahj (Isa Brionnes) qui se révèle avoir un lien avec Jean-Luc et Data, mais aussi quelques différents avec les romuliens. Ces derniers sembleraient avoir depuis mixé leur technologie avec celle des Borgs...
Contrairement à d'autres franchises (Star Wars, Terminator et autres...) Star Trek arrive à se renouveler sans cesse et ce depuis 1966, certains scénaristes devraient en prendre de la graine, en tous cas, ça démarre très fort, évitant pour l'instant les écueils et le coté kitsch de la série des années 90.
Vivement la suite !