Steins;Gate
Un scientifique fou, un hacker et une ado kawaii inventent une machine à envoyer des messages dans le passé à partir d'un micro-onde et… d'un téléphone. Wait, what ?
Il est difficile de critiquer Steins;Gate tant l'animé bénéficie d'un univers intéressant, pourtant, je vais m'y essayer. Comme pour beaucoup de gens, j'ai envi de diviser cet animé en deux parties : l'épisode 1 à 11 d'un côté, l'épisode 12 à 24 de l'autre (je n'ai vu ni l'OAV ni le film au moment de cette critique), et commençons par cette seconde moitié, parce qu'elle est géniale, on y voit tous les bons côtés de l'univers et de son scénario.
Porté par un Okabe très humain et impuissant, des autres personnages principaux qui réussissent à ne pas être de simple faire-valoir et des personnages secondaires intéressant, Steins;Gate réussit aussi à ne pas faire du voyage temporel un outil frustrant en proposant diverses situations attendues, comme le voyage dans le temps en boucle, le tout porté par cette idée d'univers alpha ''idéal'' et un univers bêta bien moins intéressant, fruit des actes des protagonistes, comme si tout ce qui s'est passé de négatif avait été plus ou moins nécessaire, ce à quoi l'animé répond aussi. Mention spécial à Rukako qui, sans être vraiment intéressant, m'a beaucoup intéressé pour la manière dont il est designé : le fait de dire que c'est un garçon dés le début alors que le personnage à clairement un corps féminin m'a poussé à souvent voir des aspects masculin la où il n'y en a pas, et finalement c'était une première pour moi.
Malheureusement cette partie a une fin… prévisible et insuffisante, gâchée par le fait qu'elle arrive après une semi-conclusion bien plus intéressante deux épisodes avant annulée par une nouvelle intrigue qui n'apporte au final rien à l'animé… mais surtout, il y à la première moitié.
Un Okabe juste… chiant au possible, un Daru qui enchaîne les blagues sous la ceinture et une Christina coincée qui passe juste son temps à mettre le doigt sur les défauts des deux autres histoire que l'on ne commence pas à croire qu'ils peuvent être autre chose que des poids pour l'animé, le tout utilisé pour un scénario qui avance lentement, très lentement, trop lentement, au point que vers le 10ème épisode je commençais à ne plus regarder sérieusement que la moitié des épisodes, vu que l'autre moitié n'est que de l'humour et des engueulades, en bref, rien d'intéressant.
Au final, la seule raison qui m'a vraiment donné envie de continuer à regarder c'est… tutulu... Mayurri… ce personnage est le seul à qui je n'ai pas eu envi de mettre des claques, bien au contraire ! C'est le seul personnage auquel je me suis attaché durant cette première moitié, et c'est clairement le seul (avec le soldat à temps partiel, Suzu, dont j'avais plus ou moins compris l'histoire dés sa première apparition) dont je me souviendrai, les autres étant soit trop transparents, soit trop caricaturaux, et c'est bien le problème, si cela change plus tard, autant faut-il y arriver et ne pas être déjà dégoûter d'eux avant qu'ils se réveillent.
Pour conclure, Steins;Gate c'est l'histoire d'un univers qui était très intéressant, avec des personnages chiant et un scénario prévisible qui finissent par devenir vraiment touchants et prenants donc… c'est un bon animé. Ce sont ces même protagonistes qui tirent l'animé vers le bas au début et vers le haut sur la fin.
Si seulement l'animé avait commencé à l'épisode 12…
6/10 pour la première partie (parce que l'univers est quand même déjà vraiment pas mal), 9/10 pour la seconde et vu qu'on se souvient surtout de la fin… 9/10 pour l'oeuvre.