Une claque inattendue

Stranger Things est une série originale Netflix récente dont la production n'a pour l'instant réalisé qu'une seule saison, soit huit épisodes au format 50 minutes.
Le pitch est simple : en 1983, lorsque Will Byers disparaît, sa mère Joyce, le shérif Hopper et ses trois meilleurs amis partent à sa recherche. Très vite, ils réalisent qu'ils vont devoir affronter des forces surnaturelles pour le retrouver.

Mes impressions pré-visionnage : J'avais très hâte de commencer cette série non seulement pour le bien qu'on m'en a dit, mais également pour le casting, Winona Ryder étant une de mes actrices préférées. L'ambiance à la Stephen King – jusqu'à la police du titre tirée de la plupart de ses couvertures de romans – m'a beaucoup plu et m'a encore plus donné l'envie de me lancer.

Mes impressions post-visionnage : Je n'ai qu'un mot à dire : extraordinaire. Le scénario est captivant : on est directement plongé dans cet univers sci-fi et rétro qui fonctionne à merveille. L'image tout au long des épisodes est d'une qualité que j'ai rarement vue avant ; c'est très soigné, ça se voit et cette esthétique est un vrai plaisir pour les yeux.
Malgré quelques personnages secondaires assez clichés, les prestations des acteurs sont absolument géniales : mis à part une Winona Ryder quasi méconnaissable dans son rôle de mère à moitié gagnée par la démence, je pense surtout aux jeunes adolescents interprétant Mike, Dustin et Lucas, les meilleurs amis de Will, qui jouent d'une justesse qui ne fait qu'ajouter de la qualité à la série. Je pense aussi à l'incroyable performance de Millie Bobby Brown en Eleven, la fillette au crâne rasé et aux dons de télékinésie et de télépathie.
Je recommande donc très fortement Stranger Things à tous les passionnés de surnaturel, de science-fiction et d'ambiance vintage, à tous les adeptes de binge-watching, à tout le monde, finalement.
Bonne séance (à la maison) !