On dit merci Ji Chang-Wook ! J'ai adoré cet acteur dans Healer et j'ai hésité un certain temps avant de lancer Suspicious Partner, pensant pour une raison obscure que le rôle de Seo Jung-Hoo lui allait tellement bien qu'il ne pouvait pas être aussi bon dans quelque chose de différent. Je ne sais toujours pas si j'ai eu tort ou non de laisser passer 1 an et demi avant de me laisser emporter par mon fangirlisme, mais toujours est-il que mon avis aura au moins eu le mérite de ne pas changer ! Quelle fan fidèle je suis.
Pour en revenir à l'histoire de ce drama, car il n'y a pas que le merveilleux jeu d'acteur et la belle gueule de Ji Chang-Wook dans la vie, je trouve le rythme assez lent. Certes le rythme s'accorde parfaitement à l'atmosphère du drama, mais je pense que tout aurait pu être amené en "seulement" 18 épisodes sans que cela ne donne le sentiment d'avoir été bâclé. Même si j'ai adoré le dernier épisode sur la vie de couple bordélique du procureur Noh Ji-Uk et de l'avocate Eun Bong-Hee (faites pas genre que je vous spoile en disant ça hein ! C'est admis avant même de commencer qu'ils vont finir ensemble. Ca reste un drama coréen !), il n'avait probablement pas besoin d'être aussi long.
Le fil conducteur de l'histoire, le tueur en série extrêmement minutieux, est plutôt correct, cohérent et relativement inédit. Je n'ai rien de spécial à dire là dessus, si ce n'est la fameuse phase de perte temporaire de mémoire, si chère aux scénaristes coréens. Le seul truc qui m'a vraiment blasée et qui, de mon point de vue, n'apporte rien à l'histoire à part un peu plus de mélodrame, c'est le lien très très vieux qui unie miraculeusement le père de la fille et le personnage masculin principal. Un lien improbable qui vient tout aussi miraculeusement foutre sa merde en plein milieu de l'affaire, tel un énorme cheveu dans la soupe.
Bref ! On passe un bon moment à suivre les aventures d'un procureur -qui met en prison les vilains donc- et d'une avocate -qui du coup défend les vilains pour qu'ils n'aillent pas en prison- mais on ne sort pas vraiment plus intelligent de cette expérience. Il ne faut pas s'attendre à des messages cachés pour améliorer son estime de soi. On apprend juste que, comme beaucoup d'autres institutions, les palais de justice sont corrompus et n'admettent pas leurs erreurs. Rien de nouveau sous le soleil en clair !