Alors, SOA, comment dire...
J'étais super intriguée par le concept, l'histoire me paraissait grave cool et les personnages réussis, et les dix premiers épisodes ne m'ont pas (trop) déçue, en revanche à partir du 11-12 on vire totalement dans le nawak.
On laisse de côté les combats et toute la trame de la série en fait, pour créer une histoire d'amour à deux sous entre le héros ténébreux et une tsundere qui avait pourtant l'air badass au premier abord... Avant que son instinct maternel la rattrape. Ultra décevant. J'ai quand même tenté de m'accrocher, mais le vieux plot twist qui conclut le premier arc m'a achevée. C'est bâclé, en mode "flemme de faire les 100 paliers alors on va mettre le boss de fin ici", alors ouais mais non, ça laisse un vieil arrière goût d'arnaque dans le fond de la gorge. Merde, moi j'ai signé pour un gros MMO avec des combats badass entre épéistes, pas une histoire d'amour au royaume des fées.
Autre reproche que j'ai à faire à cette série, les combats qui durent 10 secondes montre en main pour les plus longs, alors que c'est un des points qui semblaient le plus intéressant dans la série. Le peu qu'on en voit est chouette, et c'est vraiment dommage que ça n'ait pas été plus exploité.
Enfin, je regrette énormément qu'aucun personnage à part Kirito et Asuna n'aient été développés. Je m'étais prise de sympathie pour Klein dès le premier épisode, et ça m'a fait plaisir qu'on le revoit parfois (Agil aussi) mais tous les 3-4 épisodes juste pour dire "hé j'existe encore!", c'est un peu bof. Et tous les autres qui défilent épisode après épisode pour donner des "quêtes" au héros, c'est pas mal dans l'idée mais le fait qu'ils disparaissent complètement à l'épisode suivant, ça laisse à penser qu'ils n'ont aucune réelle importance et qu'ils n'apportent rien à l'histoire en fait. Mention spéciale pour Lisbeth, qui doit encore attendre à cette heure-ci que Kirito lui amène son stuff à réparer.
En résumé, Sword Art Online a l'air sympa au premier abord, l'histoire prend place dans un univers vraiment pas dégueu (le concept du développeur qui bloque les joueurs dans un monde en réalité virtuelle, qui meurent dans la vie réelle si ils meurent dans le jeu et qui doivent passer 100 paliers pour en sortir, ça fait le café quand même) mais vraiment trop, trop mal exploité. Et ça me fait mal de le dire, parce qu'il y avait du potentiel pour en faire un truc génial.