Sword Art Online, plus communément appelé SAO est un animé adapté d'un light novel du même nom. Pour tout vous dire, j'ai connu cet animé avant que toute la " hype " s'installe autour de ce dernier. Je me rappelle avoir trouvé le concept vachement intéressant et pour le coup, pas dégueulasse. Cela m'avait donc poussé à regarder cet animé, composé de 25 épisodes à l'époque car la fameuse saison deux n'était pas encore sortie. Ne nous attardons pas plus, on va causer de SAO, le stéréotype du bon animé gâché. " C'était mieux avant " qu'ils diraient... Pas faux.
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L'histoire se passe donc en Novembre 2022, l'expansion du jeu vidéo bat son plein et s'est développée. Ce développement a amené à la création d'un tout nouveau système vidéo-ludique, le VRMMORPG. ( Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur en réalité virtuelle, oui c'est assez.. Technique. ) Ce système va de paire avec une nouvelle invention, le NerveGear, un casque permettant de visualiser cette réalité virtuelle en s'octroyant un contrôle plus ou moins partiel sur les cinq sens du corps humain. En gros, les joueurs peuvent contrôler leur personnage dans le jeu grâce à leur propre volonté. C'est donc en ce jour que le jeu Sword Art Online, jeu très teasé et leaké notamment par une maigre équipe de bêta-testeurs, est commercialisé. Nous suivons donc Kazuto Kirigaya, un bêta-testeur qui achète ce jeu " Day One " comme on dit et se prépare à le tester. Une fois dans le jeu, son pseudo utilisé lors de la version bêta est gardé, j'ai nommé " Kirito ". Kirito est donc très doué dans ce jeu car il fait parti des bêta-testeurs ayant le plus avancer dans le jeu. Kirito rencontre Klein, un type débutant qui cherche de l'aide pour avancer dans le jeu. Notre héros explique donc les mécanismes du jeu qui a tout d'un RPG standard. Il y a des monstres à éliminer pour gagner de l'expérience, cette expérience nous fait grimper les niveaux, ces niveaux augmentent les statistiques du personnage, ces dernières peuvent aussi être modifiées grâce aux divers équipements du jeu. Bref, pour l'instant, rien d'important, que de la mise en place. C'est là que Klein essaye de se déconnecter du jeu mais... Le bouton " Log Out " n'est plus présent dans le menu, empêchant toute déconnexion pendant le jeu. Il faut savoir que pendant qu'on joue à SAO, notre corps réel ne peut bouger. C'est là que les 10 000 joueurs ayant acheté ce jeu Day One sont bloqués dans ce maudit RPG. C'est là que le créateur du jeu, Akihiko Kayaba, annonce que pour sortir de ce jeu, il va falloir arriver jusqu'au niveau 100, le dernier palier du jeu. C'est là que l'histoire commence réellement.
À cette annonce, les joueur commencent à délirer, à devenir fanatique et paranoïaque. Kayaba termine en annonçant que toute mort du personnage dans le jeu provoquera une mort de son corps dans le monde réel. Les réactions des joueurs redoublent d'intensité pendant que Kayaba se fait la malle en ne laissant qu'un sourire mystérieux comme signe d'adieu. Mais ce n'est pas tout, les joueurs reprennent leurs apparences originelles dans le jeu, ce qui provoque la folie de ces derniers. Il ne reste donc qu'une solution, finir le jeu. Terminer les 100 paliers de l'Aincrad. C'est la réflexion normale qu'une personne se serait faîte mais les joueurs ne l'avaient pas vu de cet oeil car certains commencent à se suicider dans le jeu, provoquant leurs morts pure et simple.
C'est là qu'on se dit... Oui, il y a du bon. SAO met en place un thème assez macabre et sombre qui touche pour la plupart, des personnes entre 15 et 20 ans. Des personnes pas encore capable de gérer une telle situation. La paranoïa des joueurs est bien menée et on sent directement que cela ne sera pas de tout repos. Kirito prend donc la décision de finir le jeu pour sauver les 10 000 joueurs.
Ce que j'ai pensé de ce début d'animé : Pas mal. De bonnes idées. Un thème censé être enfantin qui vire au psychologique. Un héros assez cliché représentant le type asocial, sombre mais talentueux dans le domaine du jeu-vidéo. Je me suis dit... " Bon, voyons voir la suite. " Et là bah... C'est devenu assez bof. Les épisodes s'enchaînent à la façon d'un filler. On voit un personnage différent à chaque épisode. Ce personnage propose une quête à Kirito qui la termine avant la fin de l'épisode et puis... Plus rien. Les personnages tels que Lisbeth ( Nom chelou. ) et Silica arrivent et partent sans prévenir, à la manière d'un va-et-vient ennuyant et navrant. Pourquoi gâcher tout ce qui a été construit autour de la relation entre Kirito et le personnage à l'épisode suivant ? C'est ridicule, c'est même pas crédible. Si c'est pour jouer le rôle du " Ololol Kirito doit rester asocial et ne doit pas avoir d'amis sinon ça tue le personnage " eh bien vous vous êtes fourrés le doigt dans l'oeil de manière assez profonde. Par exemple : Des guildes se créaient dans l'Aincrad pour pouvoir arriver au centième palier plus facilement mais Kirito n'en rejoint aucune parce qu'il est dark et discret ( Ololol ). PAR CONTRE, dès qu'il part s'enjailler avec deux-trois autres types inconnus, il rejoint la guilde assez rapidement et... Il cache son niveau ? Quoi de mal à être un bêta-testeur ? Donc ce con cache son niveau aux membres de la guilde jusqu'à son regret le plus total. Pourquoi ? Parce que les membres crèvent devant ses pauvres yeux. Kirito se met donc dans la tête qu'il ne doit pas rejoindre de guilde car il est la cause de leurs morts. Bien sûr que tu es la cause ! Bref, l'animé se déroule de façon à rendre Kirito isolé. Il avance seul dans le jeu et commence même à se faire une réputation. " Le Beater ", mix minable entre bêta-testeur et cheater. Kirito continue donc son aventure palpitante ( Ironie spotted. ) et rencontre Asuna, une fille qu'il avait déjà croisé auparavant. Cette dernière est devenu une haut-gradée respectée au sein de la guilde " Knight of the Blood " ou un truc du genre.
Bon, on va faire une pause. Asuna est une tsundere, c'est à dire une personne hautaine qui devient par la suite douce. Kirito est un associal, pseudo-dark. Vous sentez le truc arriver non ? Bref, les deux vont finalement s'allier pendant quelques temps et combattre ensemble, etc... Pas grand chose à critiquer pour l'instant, c'est tout à fait normal et banal. Les deux vont commencer une relation amoureuse amenée d'une façon simple, pas trop dégueulasse. Kirito continue son ascension et rencontre divers ennemis, etc... Il réussit à sauver tout le monde, voilà happy-end et tout le monde est content. Tous les joueurs sont censés être réveillés dans le monde réel, dont Kirito qui accourt voir Asuna qui n'est... Pas réveillée. C'est là que s'achève le premier arc de Sword Art Online.
En gros, ben c'est banal. Un héros dark, une héroïne tsundere et... C'est tout ? Il n'y a que deux personnages en fait. Rien d'autre n'est développé à part leur petit monde tout beau tout rose. Ah si, j'oubliais leur fille, Yui, l'adoptée kawai de l'animé. Où sont passé Klein, Agil..? C'était de bons personnages mais ils sont juste vides, pas développés. Ils sont juste là pour alimenter le casting de personnages clichés sans intérêt. Autant la relation à l'eau de rose de Kirito et Asuna m'énerve passablement par moment, autant j'aurai préféré que les deux se haïssent. C'est vide, c'est creux. Il n'y a pas cette chose " spéciale " qu'on découvre au fur et à mesure de l'animé, ce déclic qui modifie ta vision des choses. Il n'y a rien. Kirito et sa double épée qui combat des monstres trois fois plus grands que lui, Asuna qui l'épaule et... C'est tout. On enrobe tout ça d'amour et de guimauve et on nous pond SAO. Voilà. C'est tout. C'est fini. Des combats et de l'amour avec des personnages clichés. C'est là que je vois qu'il existe la suite... SAO : Alfheim machin truc. Et c'est là que je me dis : Les choses vont peut être changer. Oh que oui...
Kirito va donc sauver Asuna dans un monde... Féerique ? Ah, merde, j'ai pas signé pour ça moi. On arrive donc dans le monde de Alfheim, ce jeu chelou avec des fées réparties en plusieurs races. Kirito prend la race dark et on est parti. Sauf que.. Ahahaha.. Kirito a une soeur dans la vraie vie. Cette soeur joue aussi à Alfheim. Les deux vont donc se rencontrer pendant leurs voyages et on est parti pour une relation incestueuse. Marrant non ? Je passe toute la partie chiante qui se résume à développer l'inceste et un pauvre combat contre le plus " puissant " des types de Alfheim, Eugene. Bon, ben... C'est merdique quoi. C'est l'arc un de SAO en pire quoi. Ça vole pas haut. C'est vide, c'est creux, mais encore plus que dans le premier arc. Donc, c'est nul. Voilà. Kirito retrouve Asuna après avoir largué sa soeur et la délivre. Kirito affronte le gros méchant pas beau et on a terminé.
Quelle souffrance j'ai dû endurée pour parvenir à finir cet animé pourtant pas trop mauvais au début. L'histoire tourne autour deux-trois personnages. Le fond est bâclé, la forme est bancale. Pas de développement des personnages ou très peu. Si je devais résumer SAO, ce serait un énorme fond blanc. Il ne se passe rien d'impressionnant. Les péripéties sont négligées. C'est agaçant. Il n'y a rien à critiquer littéralement, c'est pareil. L'arc un de SAO était passable, l'arc deux est pareil en pire, c'est tout. Je ne peux pas résumer mieux que ça. Donc à part critiquer deux-trois broutilles, autant ne pas en faire une critique. Et c'est là que SAO pêche. L'animé avait un concept plutôt intéressant qui a très mal été développé. Donc voilà, SAO ne sera jamais un animé renommé ni un animé merdique car c'est blanc comme neige. Si vous voulez regarder cet animé, prenez un gros livre et un peu de soda à côté de vous histoire de commencer le challenge...
Le premier à céder sera Game Over.