Personnification de l'horreur pour certains, étrange du générique aux paroles terrifiques : "Y'a qu'une télé, c'est Téléchat" (imagine, ils ne font que ça tout le temps quoi), aux personnages tous visuellement odieux (le chat handicapé, l'autruche en forme de quille, les gluons, les objets à têtes humaines, le justicier citrouille qui au fur et à mesure affronte un bestiaire de monstres de plus en plus louches, son générique évoluant dans un ton toujours plus inquiétant), en passant par des vannes incomprises puisque incompréhensibles et aux bonnes odeurs d'hallucinations (tout cela semble tellement sortir de nulle part, qu'on peut aller jusqu'à se demander si on est pas en train de rêver); Téléchat n'est ni plus ni moins qu'un bon vieux délire comme on n'en faisait qu'avant, à cette merveilleuse époque où les médias ne se copiaient pas tous entre eux, où l'on arrivait encore à distinguer les origines d'une bonne idée et surtout où l'unicité existait encore!