Saison 1
Le moins que l'on puisse dire c'est que la tension est palpable.
Une cuisine avec ses coups de feu, dans un resto criblé de dettes, du personnel récalcitrant, un voisinage inquiétant, une famille dysfonctionnelle, et un absent trop présent.
Des plans séquences haletants, une bande son totalement raccord, une distribution irréprochable, une caméra qui virevolte et pique comme une abeille.
Cette série vous découpe en petits morceaux, et on y laisse des plumes.
Quand l'Amérique se filme avec intelligence, sans paillettes, avec des héros ordinaires, boiteux, et en proie au doute.
La série m'a laissé sur place et m'a emporté.
J'attends le deuxième service.
Saison 2
Papilles, pupilles, panique
The bear reste ma série coup de coeur après cette deuxième saison très réussie. Mise en scène, interprétation, narration, écriture et musique sont soignées. La direction photographique est davantage mise en avant que lors de la première saison, à Copenhague notamment, où les yeux se régalent.
La tension est toujours présente et atteint un sommet dans un épisode flash-back dans lequel apparaissent Bob Odenkirk (Better Call Saul) et Jamie Lee Curtis. En bonus, Olivia Coleman (The Crown) pour une courte participation. On savoure.
Les personnages continuent de se dessiner, petit à petit. Les tourments intérieurs et les aléas professionnels se répondent et nous captent totalement.
J'ai dévoré cette deuxième saion.