Ne pas être en surdosage de café en regardant The Bear, le risque de tachychardie n'étant pas nul. Le stress sue par tous les pixels, de chaque coup de feu des services. On pousse un grand soupir à la fin de chaque épisode avant de plonger dans le suivant. Filmé avec brio, pas bavard, pas mélo, des personnages bien ancrés, j'accroche à tout sauf au dénouement de l'épisode 8. Quand chaque personnage avance tout au long des épisodes sur ses failles intimes, tout ceci semble abattu par une résolution bien trop simple et absurde. Dans le but de légitimer une 2e saison ? Dans tous les cas, The Bear mérite d'être vue, pour la texture de sa photo, pour ses gros plans de cuisson (toujours un plaisir !), son acteur principal.