Pas facile de rentrer dans ce documentaire qui s'annonce long, technique et redondant. Mais avec les Fab Four, la magie finit toujours par opérer et elle nous touche droit au cœur (du moins pour les fans).
Plus les minutes passent et plus on veut en voir. Plus les jours avancent et plus on est, comme eux, pris par le stress de cette deadline infernale pour réaliser 11 chansons, préparer un concert, un show TV et un film.
On assiste à la fin de l'histoire commune entre John, Paul, Georges et Ringo et clairement ça fout le blues. Pourtant quand ils s'en donnent la peine, c'est tout leur génie et leur incroyable alchimie qui refont surface. Techniquement, ils sont alors au somment de leurs capacités, maîtrisant leurs instruments à la perfection.
Alors, un brin de nostalgie survient et on se dit : Et si ?
Et si ils avaient pu s'accorder une respiration pour des albums solos avant de se retrouver. Et si ils ne s'étaient tout simplement pas séparés.
Peter Jackson a réalisé un travail titanesque sur le son et l'image et il nous offre un bel écrin pour clôturer cette décennie de célébration (chaque album a eu sa version spéciale 50 ans).
Désormais, tout a été dit, tout a été vu mais cela ne nous empêchera d'y retourner comme toujours, tant leur musique est éternelle et touchée par la grâce.