"The Best Broadcast Theory !" ou "The Gang Bang Theory" ou "Knock Knock Kncok Soft Kitty"
Our whole (TV) universe was in a (lame) dense state,
Then nearly (seven) years ago expansion started. Wait...
The (sitcoms) began to (be) cool (again),
The (geeks) began to drool,
(Sheldon) developed (humoristic) tools,
(They) built a (show) ((they) built the (best one ever)),
Math, science, history, (all of those are really funny),
(And) all (thanks to) the big bang (theory) !
LA MEILLEURE SITCOM AU MONDE DE L'UNIVERS DE L'ESPACE INTERSIDERAL !
Alors je préviens tout de suite, au cas où la phrase ci-dessus ne serait déjà pas suffisamment explicite, quand il s'agit de TBBT, JE NE SUIS PAS OBJECTIF ! ! !
Il faut savoir qu'à la base, le format Sitcom, c'est pas trop mon truc. J'avais suivi à l'époque Friends d'un œil curieux, plutôt jusqu'à la fin, mais je n'étais pas non plus un fan hardcore. Je trouvais, entre autres, que les "je te quitte / on est de nouveau ensemble / ah bah non / ah bah si..." devenaient un peu redondants...
Je regardais aussi de temps en temps quelques autres trucs de l'époque, genre Une nounou d'enfer, etc... Mais dans l'ensemble, ce n'était vraiment pour moi qu'un sous-genre de l'univers des séries télé. Et il faut dire qu'aujourd'hui, j'ai toujours plus ou moins le même point de vue sur la chose.
Sauf quand il s'agit de TBBT en particulier, et les séries "Chuck Lorrre Prod" de manière générale. Et justement pour les raisons qui font que beaucoup de gens n'adhèrent pas à ses séries. On lui reproche en effet souvent qu'il n'y a peu, voire aucune évolution dans l'histoire, que les situations des personnages semblent bloquées, sans réel horizon vers lequel elles pourraient avancer, en termes de trame scénaristique.
Et bien moi, justement, c'est ce que j'apprécie chez le monsieur. Si on prend l'exemple de TBBT, au début, ça avance un peu, on a les personnages mâles principaux qui tentent de se caser, etc... Et puis, une fois que c'est fait (oui bon, sauf pour Raj, le pauvre, il doit effectivement l'avoir, la Raj... Oh mon dieu que c'était mauvais !), on en reste plus ou moins là. Bon ok, SPOIL, il y a eu une période de rupture entre Penny et Leonard, mais c'était encore dans les premières saisons, et puis cela permettait de nouvelles situations cocasses, notamment avec Sheldon.
Disons que les rares évolutions de situation servent uniquement à renouveler ce qui fait le réel charme de ces séries, et TBBT en particulier, à savoir LEUR HUMOUR !
Parce qu'il faut dire ce qui est, TBBT me fais mourir de rire. Et je n'exagère pas. C'est l'une des rares Sitcoms ou je me surprend à rire à haute voix, pour ne pas dire à gorge déployée, et cela A CHAQUE EPISODE, MEME 7 ANS PLUS TARD !
Là où une série comme How I Met, par exemple, devient inintéressante et beaucoup moins drôle pendant les saisons 5 à 8, pour retrouver un rythme à la 9e, et que donc on trouve, surtout vu le concept, que ça commence à s'étirer en longueur, tout ça pour surfer aussi longtemps que possible sur son succès, au risque d'en dégouter certains, TBBT reste toujours aussi drôle.
Et il m'est difficile d'expliquer pourquoi en plus, car si on reprend la comparaison avec HIMYM, ce n'est pas que les acteurs soient meilleurs (ils sont, dans les deux cas, excellents, même si effectivement, et en toute subjectivité, j'éprouve une tendresse plus particulière pour ceux de TBBT). Non, je crois vraiment que ce qui fait son succès, c'est qu'on se fout royalement de la trame narrative dans l'une, alors que celle-ci à tendance à trop prendre le dessus, ou du moins à diriger l'humour dans l'autre.
Et puis, allez savoir pourquoi, là où HIMYM se sent (à juste titre selon moi) obligée de presque abandonner, en tout cas fortement délaisser certains running gags comme le "Wait For It" de Barney, car trop usé jusqu'à la corde, TBBT peut se permettre de garder des running gags aussi simplistes que le "Knock Knock Knock" de Sheldon sans que cela ne pose le moindre problème.
Enfin, et même si c'est le point qui a le plus été souvent dit à propos de TBBT, réussir à faire rire sur des thèmes aussi geek et scientifiques que ceux de cette série reste un exploit, même si, comme le fait remarquer une geek dans le documentaire "la revanche des geeks" : "les autres rient DES personnages, là où les geeks rient AVEC eux".
P.S. : Je voulais attendre la fin de la série pour en faire une critique, mais je n'ai pas pu résister plus longtemps, surtout que je voulais cette critique comme une sorte d'hommage suite à l'épisode auquel nous avons eu droit cette semaine, qui nous a donné droit à quelque chose qu'on attendait depuis lonnnnnnngtemps. D'ailleurs, j'ajouterais ici que c'est un autre point fort de la série que de savoir nous donner des moments tant attendus sans que ceux-ci n'aient un impact extraordinairement boulversifiant sur la suite ou l'évolution des personnages.