The Big Bang Theory ne m'attirait pas des masses a priori : sitcom américaine tournée façon Friends (des épisodes de 25 minutes avec 2-3 décors seulement et ce qu'il faut de rires en boîte pré-enregistrés), univers geek qui ne promettait pas grand chose... Alors oui, les rires enregistrés qui se déclenchent toutes les 5 secondes à tort et à travers sont juste horripilants... Mais pour le reste, on frise vraiment le sans faute pour le genre... tant on se surprend à avoir une crise de fou rire face à telle ou telle réplique ou telle situation... Le pitch de départ est déjà prometteur : Penny, la gentille et jolie blonde bonne copine (mais très nunuche) qui vient s'installer sur le même palier que 2 colocataires totalement geeks (façon étudiants en école d'ingénieurs) chez qui viennent souvent squatter deux de leurs amis (du même genre) est déjà annonciateur de bonnes choses (surtout avec tout ce petit monde prêt à séduire la belle). Il faut dire que tout sépare a priori ces premiers de classe forts en maths amateurs de super-héros, de jeux vidéo et autres séries de science-fiction de la jolie serveuse un peu coconne (mais très attachante) qui a l'habitude de fréquenter les beaux gosses de service. Entre Sheldon, le scientifique surdoué totalement imbu de sa personne (et à la limite de l'autisme), Howard (le juif qui vit encore chez sa mère et qui pratique la drague lourdingue), Raj (l'étudiant d'origine indienne qui est incapable de parler à une fille et reste totalement prostré en pareille situation) et Leonard (qui semble être le plus normal au pays des geeks... et en pince le plus pour la belle Penny), les scénaristes nous ont concocté un casting d'autistes asociaux absolument tordants. Et franchement, même s'il y a quelques épisodes inégaux (pour la première saison), les échanges entre Penny et ce groupe d'inadaptés sociaux sont souvent à se tordre de rire et donnent naissance à des situations toutes plus drôles les unes que les autres sur fond d'humour geek, de métaphores scientifiques et de pulsions sexuelles à peine refoulées. C'est drôle, c'est malin (on est très très loin d'un American Pie qui joue pourtant sur certaines thématiques similaires)... et la série se dévore d'une traite sans jamais provoquer un quelconque début de lassitude. Une excellente surprise (à condition de supporter les rires en boîte qui tapent vite sur le système...).
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