Un héros sombre, qui vit dans un manoir, avec un majordome guindé et flegmatique, qui couvre sa double-vie. Qui roule dans une belle voiture noire, dotée d'une fermeture centralisée blindée. Un héros qui rend la justice avec un gros robot méca.... heu wait ? !
Ambiance jazzy et scènes de rue qui rappellent beaucoup Jupiter jazz de Cowboy Bebop. Un major chauve à barbe bourru qui rappelle Jet Black. De l'harmonica et une voix off à la fin de l'épisode 2 qui résume l'enquête qui vient de se conclure. Une petite phrase sibylline pour conclure, en guise de clin d'oeil au spectateur ("We have come to terms").
Un peu de Lupin III aussi : la journaliste arriviste fait beaucoup penser à Fujiko.
Hélas le héros est un peu trop engoncé. On passe de moments où il enquête en costume, à la Ace Attorney (à qui il ressemble !) à des moments où il appelle son méca. Sans transition aucune.
Le mélange rétrofuturisme sombre-mécha, à défaut d'être vraisemblable, apporte une touche assez unique à cette série. "Japoooooon !" comme dirait le JDG. La suspension d'incrédulité est tout de même mise à rude épreuve : une ville dont tous les habitants sont devenus amnésiques à un point dans le passé ; dont les égoûts sont devenus tabous ; des commandes de robots pas du tout crédibles à base de manivelles...