Un chasseur de primes ressuscité se voit offrir une seconde chance inattendue dans la vie, mais il découvre que son travail prend désormais une tournure démoniaque ...
Inspiré notamment de livres de David Green (où l'enquêteur paranormal a le même nom de famille), The Bondsman présente des épisodes courts (25-30 mn) et une histoire à peine originale.
Tournée en quelques semaines et co-produite par une partie de son équipe, la série ne fait guère d'efforts. Peu d'épisodes sortent du lot. Le déroulement est répétitif, montre peu d'action et des résolutions rapidement expédiées.
Insultes et jurons vont bon train, accompagnés d'un peu d'humour, d'un peu d'hémoglobine et de très rares surprises ou rebondissements ...
Les personnages sont sympathiques ou pittoresques, et approfondis au court de l'histoire par des retours en arrière.
L'interprétation est moyenne.
Kevin Bacon étale sobrement son expérience.
Jennifer Nettles, charmante, est plutôt chanteuse que comédienne.
Damon Herriman (The Nightingale) est le ferme australien de service.
Maxwell Jenkins sera le fiston mal à l'aise dans son rôle, une fois encore (Lost in Space, Arcadian)
Les décors et environnements choisis (Atlanta et Grantville, Géorgie) confirment une volonté de budget raisonné.
Les effets spéciaux sont de médiocre qualité, les effets sanglants (numériques ou non) mieux réussis, sans transcendance.
La musique a visiblement été une part importante intégrée au récit.
La bande-son et le générique font le travail, sobrement. Les morceaux choisis conviennent aux situations.
Les attentes d'un public amateur de genre ne pourront qu'être légitimement déçues par un spectacle à l'économie, trop bavard et trop modéré, malgré un certain capital sympathie.
Malgré son évident potentiel, la série ne sera donc très probablement pas renouvelée pour une deuxième saison.
Mission impossible ?