Recherche Carrie désespérement
En toute objectivité, cette série est royalement faiblarde. Bombardement de clichés sur la mode ( so shallow and crazy), caricature des années 80, galerie de personnages dignes de Lizzie McGuire, profusion de scènes nunuches pour construire une histoire au final plus culcul que cul. Partant du postulat que TCD devait raconter la jeunesse de la fââmeuse Carrie Bradshaw, le résultat risque de décevoir les amateurs de la série d'origine qui rechercheront en vain l'héroïne ( clin d’œil au film mythique avec Madonna auquel la série fait sans cesse référence ) de toute une génération qui n'a que de vaguement similaire qu'une série de tics et un brushing bouclé plus proche de Shelly ( vous savez la petite sœur de Barbie) que de la partenaire de Mr Big. Par chance, je n'ai vu que des bribes de Sex & the City, je n'avais donc aucun jugement préalable. Et SURPRISE, je suis parvenue à terminer la première saison sans encombres !
Les tribulations pubères de Carrie ont beau être niaises à souhait,on s'éclate à essayer de savoir quand
elle compte emballer le "sexy new guy" qui joue les séducteurs pour gamines qui jouent encore à "Téléphone secret" . Reste le stylisme, très premier degré mais vraiment cool ( j'avoue une grande fascination pour les années 80 soyez prévenus), les multiples références à la culture pop ( Interview Magazine, Warhol, Norma Kamali, Hunter S Thompson...) et la bande son qui met carrément de bonne humeur ( j'assume totalement ces derniers propos). Une série que nos amis anglophones pourraient aisément qualifier de "cheesy" mais qui prône une joie de vivre communicative qui permet de varier un peu après les cannibales ( Hannibal) ou les viols collectifs ( Top of Lake), nettement moins funs. Ça fait toujours du bien de mettre son cerveau en veille parfois, soyons honnêtes.