Une plongée dans les années 70, l'univers présent dans ces années là est vraiment bien retranscrit, il y a une vraie attention aux détails. Les rues sont crades, les papiers jonches le sol, c'est bruyant, ça fume ça bois, ça baise et on retrouve bien les ambiances présentes dans des films comme the Mack ou superfly, alors c'est bien mieux réalisé que dans ces films de blaxploitation, surtout les passages nocturnes sont bien plus visible. Car dans ces films fauchés lorsqu'il y a des scènes nocturnes il faut bien reconnaitre que l'on ne voyait pas grand chose.
The deuce est ma première série signé David Simon, hé oui je n'ai toujours pas visionné the wire, ce n'est pas faute pourtant d'avoir entendu des louanges de la part de mes potes sur the wire, mais allez après la fin de the deuce je compte bien m'y mettre. Le rythme de the deuce et de ces auteurs est bien différent des autres séries actuelles, il n'y a pas d'effets ici tout s'écoule comme cela pourrait se passer dans la vie. C'est lent et les personnages éprouvent un certain ennuis dans ce qu'ils vivent, mais à suivre ça n'a rien d’ennuyeux, c'est captivant et ce même si le premier épisode dure une heure vingt, suivre cette vie des bas fonds new-yorkais happe instantanément. Alors on ne sait pas vraiment ou l'on va mais la narration captive.
Les personnages sont excellemment bien écrits et les acteurs bien choisi, l’interprétation de Maggie Gyllenhaal est époustouflante, ses yeux envois tout un tas d'émotions, elle en dit bien plus avec un simple regard qu'avec des tonnes de dialogues. Cette femme qui tapine a pleinement conscience de la merde qu'elle vie, mais son contraste réside dans le fait qu'elle ne rechigne pas à travailler. En voyant son interprétation j'ai pensé à Matthew McConaughey, car tout comme lui avant son réveil d'acteur Maggie Gyllenhaal était inexistante ou vraiment trop passe partout pour marquer plus que ça l'écran, mais là tout a changé son incarnation est brillante. James Franco lui incarne deux personnages puisqu'il joue le rôle de jumeaux, bon quand il interprète son frère Frankie( le jumeaux roublard et joueur) il en fait un peu trop, on voit que Franco essai de démarquer autant que possible les deux personnages. Tout est axé sur les bas fond de la grosse pomme, on n'évoque pas vraiment les grands mouvements de cette époque comme la guerre du Vietnam,bon il y a bien deux vétérans mais c'est la seule chose qui évoque ce conflit qui pourtant agite grandement l’Amérique de 70. C'est le New York actuel et l’Amérique qui se dessine peu à peu à travers ces personnages et cette série.