I will be no man's whore!
Haaaa une mini série de 4 épisodes et pas de seconde saison en vue! J'aime ça!
Ce qui m'a plu dans cette mini série, outer sa courté, c'est son esthétique particulière ; en effet, le chef op laisse beaucoup d'air, et au final chaque plan ressemble à une peinture par cette composition étrange. Il est dommage, cependant, que le format 'couché' ne donne pas entière satisfaction aprr apport à ces cadrages audacieux. Les couleurs également sont assez bien travaillées, assez ternes, un peu comme dans un tableau de Vermeer.
Le travail de montage est également éloquent, pusique l'histoire se déroule sur plusieurs années, ce qui est toujours risqué en terme de mise en scène. Comme pour 'The Searchers', les auteurs parviennent ici à ellipser l'inutile, si bien qu'à part le visage vieilli des acteurs d'une scène à l'autre, l'impression de continuité perdure.
Enfin, l'histoire est assez intéressante, sorte de Games of Throne en 4 épisodes (avec tout ce que cette durée implique de différence), soit un entrechevêtrement de destinées, l'incursion fantastique en moins (encore que les hallucinations de l'héroïne contestent ce constat). Les histoires d'amour se justifient par rapport à la thématique principale, mais me semblent traîtées de manière trop édulcorée, surtout par rapport à cette époque. Enfin, dernier point fort de cette histoire ,l'aspect sociologique. Si l'héroïne est totalement fictive, son personnage permet au spectateur de rencontrer ces vraies figures emblématiques qui participèrent à cette reconstruction d'un pays en perdition. De même les auteurs ne se privent pas pour nous présenter les us et coutumes d'une époque oubliée, les sociologues seront ainsi ravis de voir l'ancêtre du golf par exemple.
Bref, Devil's Whore est une série bien sympathique, un peu bavarde, intelligente, mais aussi un peu trop 'gnangnan' (j'aime bien ce mot). C'est à voir surtout pour un petit condensé d'histoire.