The Dreaming Boy is a Realist
5.5
The Dreaming Boy is a Realist

Anime (mangas) TV Tokyo (2023)

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Je ne sais vraiment pas pourquoi cet anime est si mal noté. Peut-être parce que sa fin laisse à désirer. L'impression qu'elle a été rushée, le personnage d'Aika Natsukawa (la crush et waifu de l'anime) n'a pas été bien développé selon moi, alors qu'il aurait pu. Forcément, j'ai été un peu déçu par ses actions, puisque je n'avais pas pu cerné clairement son personnage.


Quoique, je me demande quand même, pourquoi cet anime est si mal noté. Quand je pense à certains animes isekai ou ecchi -qui ne proposent aucune histoire pour se contenter de juste montrer des paires de seins, ou d'étaler la puissance de leur protagoniste juste comme ça- et qui sont mieux notés... J'ai du mal à comprendre le goût des autres, ou alors du mien. Parce que, c'est une affaire de goût n'est-ce pas ?


J'ai pas envie d'écrire une longue critique (par flemme). Je vais donc être bref. J'ai bien aimé. Le synopsis a suscité mon intérêt et j'ai suivi le premier épisode. Puis j'en ai suivi le 2em, puis le 3em, jusqu'à la fin de l'anime.


J'ai aimé ce développement d'une histoire d'amour à sens unique. Ce changement pragmatique de dogmes. Cette résolution de Wataru Sajô en début d'anime. J'ai aimé comment l'anime a abordé les thèmes de la confiance en soi, de la sociabilité, de la fraternité, de la responsabilité, de l'émancipation, de l'amour à sens unique, du harcèlement (je parle d'harcèlement "amicale", je développe plus dans les lignes qui vont suivre) et j'en pense., avec réalisme et légèreté.


L'histoire parle d'un gars, Wataru Sajô, qui ne cessait de suivre et de faire sa demande à une fille qui l'a rejeté de nombreuses fois. Au point où tout le lycée le connait. En gros, c'était un "harceleur" (je met entre griffes parce que je vais revenir sur ce terme). Un jour, après un énième rejet, il prend conscience que la fille Aiki Natsukawa ne voulait vraiment pas d'elle, et que c'était pas bien de l'harceler. Il décide donc rapidement d'arrêter d'approcher Aiki, d'arrêter de lui faire sa déclaration et donc d'arrêter de l'embêter.


C'est là que l'histoire commence. On débute avec un Sajô désolé, triste, qui se contente d'un amour à sens unique et sans espoir. Il avait conclu qu'il n'était pas à la hauteur de la parfaite Aiki et décida de l'aimer de loin, juste souhaiter son bonheur, la soutenir tel un fan qui adore son idole.

Il perdit confiance en lui, on se rend compte à plusieurs reprises d'à quel point son estime de soi avait pris un coup. Puis avec la présidente du comite de discipline, on découvre qu'en fait, il n'a pas mauvais fond, en plus, il avait des qualités (comme son honnêteté ou le fait qu'il sache cerner et observer les gens, on lui découvrira par la suite, d'autres qualités).


On voit un personnage qui se remet en question, qui apprend, qui change et qui murit à travers ses expériences.

En vrai, rien à foutre de la romance, pour moi, le plus important dans une histoire de romance, c'est les personnages et les sentiments ou émotions qu'ils arrivent à éveiller en nous.

Voir tout le temps des romances à l'eau de rose ou des triangles amoureux m'ennuyait.


À travers les yeux d'un personnage qui avait fermé les yeux de son cœur, on contemplait un nouveau monde : le comite de discipline avec la présidente et Yuyu, le conseil des élèves avec sa soeur et le Président, Fuuka Sasaki, Ichinose et la librairie. Un monde merveilleux et étonnement amusant (pour Sajô et nous) qu'on n'aurait pas pu contempler si Sajô avait continué d'harceler Aiki.


Et c'est ça qui est beau. L'obsession, l'harcèlement, persister sur un amour à sens unique, ça n'apporte rien de bon, au contraire, ça ferme les portes des autres opportunités de la vie, sans oublier que ça importune celle qui est harcelée.


En parlant d'harcèlement, selon Wikipédia, Le harcèlement est un mode de persécution consistant à enchaîner de façon répétée des agissements ou des paroles hostiles afin de démoraliser et d'affaiblir psychologiquement la personne qui en est la victime. Selon le CDPDJ, Harceler, c'est traiter une personne de façon à nuire à sa dignité, sa santé psychologique ou physique. Le harcèlement se manifeste par des paroles ou des comportements offensants, méprisants, hostiles ou non désirés.

Sajô enchainait peut-être ses déclarations d'amour envers Aiki. Il n'arrêtait pas de la suivre et de passer du temps avec elle. Il était très entreprenant, lourd et collant, certes, c'est déjà pas ouf je le conçois, mais, était-ce vraiment de l'harcèlement ? Regardez-donc quelques épisodes et dites-moi si c'était vraiment de l'harcèlement.


Dans ses souvenirs ou dans ceux d'Aiki, il n'a jamais eu des propos ou des agissements hostiles ou blessants envers Aiki. Au contraire, il lui témoignait son amour, de façon très maladroite et lourde, chiante certes. Mais quand même, qu'une fille vienne me dire que c'est offensant, qu'une personne vienne glorifier sa beauté et déclare son amour publiquement à chaque occasion. C'est gênant, c'est relou, ca peut être lassant et même être un problème grave. Mais offensant ? Méprisant ? Je ne crois pas... Au contraire, au fond ça fait un peu plaisir.

Dites moi ce que vous en pensez (surtout si vous êtes une fille).


Quoi qu'il en soit, moi j'appelle ça, des avances, je vois un mec lourd qui courtise une meuf. Au pire, c'est de l'harcèlement amicale, ou soft (par rapport à la définition).

L'anime dit que l'harcèlement amicale ou soft, n'est pas bien. Donc le vrai harcèlement, même au nom de l'amour n'est clairement pas bien. Alors arrêtez...


Avant de terminer, je tiens à préciser que cet anime n'est pas transcendant :

  • Les personnages secondaires sont très peu développés, ils s'effacent tous par rapport à quelques uns...
  • Incohérence dans l'écriture de certains personnages, manque de profondeur à bien des égards
  • Maladresse d'écriture, j'ai trouvé certaines scènes et dialogues bof
  • Absence de scènes dramatiques, pourtant il y avait de la matière. L'anime avait du potentiel, et rien de mieux que du drame pour approfondir des thèmes et des personnages. Mais j'ai eu l'impression que l'auteur a voulu rester dans la légèreté à tout prix, à tord.
  • La fin : bâclée. Je n'aime pas cette fin, vraiment pas...
  • Je peux imaginer pour mes senpai qui ont déjà vu une trottinette d'animes, celui-ci peut sembler déjà-vu, une romance ou le garçon entreprenant et collant change de stratégies et s'éloigne de son amoureuse pour gagner son cœur, ça existe déjà !

Conclusion : Malgré ses défauts, je ne sais toujours pas pourquoi cet anime est si mal noté. Selon moi il mériterait bien un 6, sinon 7 pourquoi pas. Par rapport à plein d'autres animes, ici au moins il y a une histoire à raconter. Une prémisse intéressante, des thèmes intéressants, quelques personnages intéressants, que demander de plus ? ( des paires de seins ? du cul ? Laissez moi rire...)

Silveral
6
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Créée

le 15 mai 2024

Critique lue 74 fois

2 j'aime

Silveral

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