Attention, accrochez vos ceintures, enfin...non en fait.
The End of the fucking World c'est l'histoire de deux adolescents ( plus mature que leur entourage en fait) qui décident de quitter leur vie misérable dégoutés des relations familiales.
Ne vous imaginez pas commencer un énième RoadTrip d'inspiration Telma et Louise ( bien que...), ni une petite romance d'adolescent en voyage. The End of The F***ing world ne vous emmène pas réellement en voyage, mais vous assoit face à un réalité sombre dans un humour noire, des désirs meurtriers autant qu'heureux, la nativité et l'innocence face au sérieux. C'est glauque, voire un peu macabre, mais le tout sur un humour très bien dosé et un décor lumineux.
Le format est efficace : 8x20 min dans un rythme soutenu sans être brusque. 2H40 qui vous donneront rarement des grands éclats de rire mais vous émerveilleront du début de l'épisode 1 à la fin de l'épisode 8. Bon ok, peut-être qu'il faut être aussi un peu psychopathe pour aimer ça, mais au final, sommes nous pas un peu tous et toutes psychopathes ?
Ces anti-héros sont beaux, perdus dans leur vie, déjà mort avant l'âge ou pas encore adulte. On ne sait pas si c'est une comédie, un drame...peut-être juste un beau mélange des deux.
Une à une, les scènes sont minutieuses, s'enchainent parfaitement sur des décors simples, les acteurs.actrices sont magnifiques, leur rôle est précis, parfaitement interprété prenant et innovant.
Chaque scène de se RoadTrip est une histoire rien qu'à elle. On sent une brise de Fargo, avec le le ton "no Limit" british, une romance saupoudrée d'humour noir, c'est gênant, surprenant, amusant mais surtout brillant !
"Je m'appelle James. J'ai 17 ans, et je suis à peu près sûr d'être un psychopathe"