Voici une série qui mérite le détour pourtant au premier abord elle ne paie pas de mine. Il s’agit d’une série anglaise de channel 4 : The End of the F***ing World adapté d’un roman graphique de Charles S. Forsman. Elle est à découvrir sur Netflix depuis le mois de janvier.
James, âgé de 17 ans, vit seul avec son père veuf, il se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il se lie avec Alyssa, une camarade de lycée, aussi rêveuse que rebelle qui vit avec sa mère et son beau-père. James se met en but de l’assassiner en quête de quelque chose de plus gros qu’un animal à tuer. Mais, il commence à ressentir des sentiments pour elle, alors qu’ils fuguent chacun de chez eux et se lancent dans un road trip avec de nombreuses péripéties tragi-comique…
Les personnages de James et Alyssa sont si jeunes et déjà si abîmés… Mais on fini par s’y attacher pendant leur road trip. Pourtant au départ ce n’est pas gagné. Lui pense être un psychopathe, un genre de Dexter adolescent. Elle est tellement désabusée qu’elle aurait pu avoir déjà vécu plusieurs vie. Rien ne présage qu’on puisse avoir de l’empathie pour ces deux personnes. Et pourtant ça marche ! Petit à petit on les découvre et on fini par les aimer.
C’est plutôt bien foutu esthétiquement parlant et l’histoire est originale. The End of the F***ing World est une série qui aurait pu naître de l’esprit des frères Coen.
J’aime bien la fin ouverte, je ne sais pas si je veux une suite. La BD se termine de la même façon laissant l’imagination du lecteur inventer la suite.
The End of the F***ing World est une très bonne surprise, une nouveauté qui montre une fois de plus qu’il n’y a pas que les séries policières dans la vie et qu’on peut avoir des récits orignaux.