Spin-off de Bones qui faisait déjà son beurre en étant un procedural tout ce qu'il y a de plus commun avec des personnages pas communs, The Finder déferlait donc sur les écrans américains début 2012.
Le pitch est simple et permet à Geoff Stults d'en faire des tonnes dans l'original de service, ici un vétéran de la guerre en Irak devenu un peu marteau et parlant sans inhibitions, ce qui permet aux scénaristes de multiplier les dialogues étranges, sans queue ni tête, les situations normalement improbables (l'épisode 1x12 en devient presque insupportable) en se cachant derrière un postulat de départ faiblard. Ca pourrait presque marcher s'il y avait une véritable continuité, des personnages secondaires un peu plus travaillés (seuls Mercedes Masöhn & Michael Clarke Duncan s'en tirent à bon compte) et surtout, de vraies idées scénaristiques originales. A la place, The Finder est une série qui avait clairement besoin de temps pour affirmer son ton propre.
Plaisante mais pas inoubliable et surtout pas indispensable, The Finder ne trouva pas son public et quitta le lineup de Fox après sa première saison. Triste.