Love is Death, Death is Love.
Alerte Spoiler bon c’est léger mais je préviens quand même.
Le synopsis de the Following m’a tout de suite intéressé. Un dangereux psychopathe et écrivain de surcroit décide, à l’aide de ses afficionados constituant une véritable secte de tueurs, de perpétrer des meurtres aussi violents qu’imprévisibles. Tout ceci dans l’optique de constituer son ultime Chefs d’œuvre à la gloire des œuvres d’Edgar Allan Poe, de la mort et de l’amour (rien que ça.) Bien évidemment un ex agent du FBI est extirpé de sa retraite anticipée pour arrêter les méfaits de cette joyeuse bande de cinglés.
Cette série est je trouve un bon divertissement. Dès le pilot un des personnages qu’on imagine central au récit meurt dans d’atroces souffrances (c’est pas peu dire). Le ton de la série est donné : ON NE S’ACCROCHE PAS AUX PERSONNAGES. On en vient donc à s’intéresser à leurs devenirs qui sont, maintenant on le sait plus qu’incertains.
Globalement j’ai apprécié The Following mais je lui trouve une faiblesse au niveau de la base même de l’histoire qui est assez rageant. On retrouve le concept vu et revu et rerevu du duel : Psychopathe d’une extrême intelligence contre l’ex flic ambigu et tourmenté par ses anciens démons.
Cependant le jeu des acteurs que ce soit James Purefoy ou Kavin Bacon permet d’entrevoir des personnalités un peu plus complexes que j’ai eu plaisir à découvrir au fil des épisodes. L’autre bon point de la série c’est son rythme, le récit est truffé de rebondissements qui pour la plupart m’ont laissé sur le ... On va de surprise en surprise. A l’instar des membres du FBI le spectateur est plongé dans une espèce de paranoïa ambiante qui n’est pas si désagréable que ça. Dernière chose qui est également importante à mon sens c’est la musique et là je dois dire que je suis vernie. Les Soundtracks collent parfaitement au récit et à l’ambiance de la série avec notamment le morceau « Change » des Deftones où le sublime « Hooray for Love » de Sarah Jaffe.
Une bonne série anxiogène qui même si elle est d’une qualité inégale se laisse regarder. (Bien qu’une saison 2 soit en production ça m’étonnerais fortement qu’elle passe le cap d’une saison 3 à moins que les scénaristes mettent le paquet.)