Tout est crade, ça sent la merde et la mort à chaque coins de rue. Pendant que certains vivent des morts et en font leur commerce, les autres se suffisent des merdes.
Tout est négociable dans ce Londres innommable, les tas d'immondices sont des richesses, et les riches immondes. Aucun des travers de l'âme humaine n'échappent à cette incursion dans le glauque à son état pur. Le mythe de Frankenstein est un prétexte pour confronter le nihilisme des uns aux croyances scientifiques ou religieuses des autres.
Un progrès semble indispensable pour penser sauver ce monde de ce marasme sociale et sanitaire, mais quel chemin doit-il prendre ? Doit-il avancer avec des œillères dans la brume sans se soucier du présent et du vivant, pour voir devant ? Qu'est-ce qu'une vie quand c'est la mort qui rapporte le plus ?
Ne serions-nous finalement que de la chair, et à quel moment cette viande serait-elle la plus rentable.
The Frankenstein Chronicles posent tout ses problèmes et bien d'autres encore qu'il serait indécent de révéler, cette courte série (première saison) doit se voir d'une traite comme une pinte dans un pub, grâce à son atmosphère, ses resources scénaristiques et son casting impeccable.