Dommage, mais pas tant.

Grisaia no kajitsu, nom imprononçable pour un profane de la langue nippone comme moi, débute sur de faux semblants. En effet, le début ressemble à une comédie ecchi lourdingue mais il ne faut pas s'arrêter à cela.

L'animation en elle-même, tout d'abord, elle est... spéciale. Certains aimeront, d'autres pas. La redondance de plan en 3D pas toujours bien fichu pourra en énerver plus d'un mais ce n'est pas le plus dérangeant. Au niveau de l'animation, ce qui dérangera le plus, c'est ce sentiment de vide. Les décors sont extrêmement simplistes, même si cela est justifié par ce côté "à huit clos" présent dans tout l'anime.

La bande son, par contre, est dispensable. L'opening est tout à fait correct, mais n'est en rien magistrale et mémorable, et les OST collent bien à l'ambiance de chaque moment, mais ne faisant que les accompagner sans jamais vraiment les sublimer, ce qui est plutôt dommage, sachant que tout aurait pût être tellement émouvant par moment avec le bon accompagnement... Mais je vais finir par spoil, donc j'arrête.

Ce sont des aspects plutôt secondaires en comparaison du scénario qui pourrait être très bon mais, même si les histoires des personnages sont aussi crédibles, qu'horribles et parfois touchantes, il reste à la fin de la saison un sentiment amère de non achevé. Beaucoup de progrès à certains égards on été effectués par les différents personnages, mais on ne sens pas d'intrigue caché et il reste un petit goût amère dans la bouche.

Conscient qu'une saison entière d'exposition existe dans d'autres anime, j'attend les suites prévu vers mars 2015 (The Labyrynth of Grisaia et Eden of Grisaia) qui pourront peut-être surprendre, d'ici là on reste sur un constat mitigé quoique positif.

Personnellement, j'ai adoré et pourrait lui mettre une note bien plus élevé s'il ne s'agissait que de mon avis personnel mais le titre n'est pas exempt de petits défauts qui pourront en rebuter quelques uns, défauts qui, on l’espère, seront corrigés dans les suites et lui attribut donc la note de 7/10.

Je tient à préciser que si je n'ai pas traiter le sujet du respect de l'oeuvre originale, c'est que je n'ai bêtement pas lu le Light Nove, et donc, il m'est impossible de faire la comparaison.