Spin-off du film The Gentlemen de Guy Ritchie,the Gentlemen est une série créée par ce même Guy Ritchie en huit épisodes.
Nous retrouvons vraiment dans cette série ce qui faisait le style du réalisateur.
Guy Ritchie a écrit tous les épisodes avec Matthew Read, John Jackson, Stuart Carolan, Billy Mason Wood et il réalisera les deux premiers.
Nous retrouvons le sel du cinéma du Guy Ritchie de ses débuts comme dans Arnaques, Crimes et Botanique en 1998 et dans Snatch en 2000, de l’humour, des gangsters, de la violence, des gens du voyage et des incrustations de titre en 3D du meilleur effet visuel.
- De l’humour, Daniel Ings est impayable en Freddy Horniman, grand frère cocaïné, branleur et gaffeur. Tout comme Michael Vu, dans le rôle de Jimmy Chang, le cultivateur romantique de Marijuana.
- Des gangsters, il y en a dans tous les épisodes, des anglais, des femmes, , des belges des américains.
- De la violence avec tous ces gangsters, il fallait bien se douter que la violence se manifesterait tôt ou tard et ici c’est dès l’épisode pilote.
- Des gens du voyage, bien sûr ici pas de Brad Pitt inoubliable Mickey O'Neil dans Snatch mais une brève allusion dans une caravane où les gitans parlent dans un dialecte incompréhensible.
The Gentlemen est une série distrayante et bien rythmée qui annonce une saison deux au cas où Netflix déciderait qu’elle cartonnerait.
Le casting est réussi :
- Avec Théo James dans le rôle de Ma grâce qui joue savamment le mec mal rasé.
- Daniel Ings, déjà évoqué plus haut.
- Giancarlo Esposito, Stanley Johnston, avec un « t » qui joue le mec inquiétant et calculateur comme dans nombre de ses rôles.
- Kaya Scodelario dans le rôle de la meuf professionnelle, badass et dangereuse mais qui en pince un peu pour le mauvais rasage à moins qu’il ne l’insupporte, je ne dis rien, pour ne pas divulgâcher mais son rôle ne pue pas l’originalité.
- J’adore Vinnie Jones et je crois qu’il joue mon personnage préféré de la série. Pour une fois ce colosse d’un mètre quatre-vingt-cinq n’a pas qu’un rôle de gros bras, un gros bras au cœur tendre aurais-je envie de dire.
Même si j’ai un faible pour Jimmy Chang mais c’est peut-être mon goût de l’herbe qui parle.
Bref j’ai passé un bon moment et je suis fier du titre de ma critique.