Critique sous forme de journal, mise à jour après chaque épisode vu.
Après l'épisode 1 (note 7)
La série commence fort : effets spéciaux corrects, ambiance sombre et Bryan Singer derrière la caméra. Une belle expérience. Et même un choc pour celles et ceux qui comme moi, regardent également Marvel’s Inhumans. Ouch.
Après l'épisode 2 (note 9)
Maintenant que la série est lancée, les choses prennent plus de sens et le scénario fait la part belle à la psychologie des personnages et les différents enjeux et valeurs qui les habitent. L’action est également au rendez-vous et tient la dragée haute aux séries Netflix.
Après l'épisode 3 (note 8)
Toujours des enjeux multiples et de beaux travellings. Un brin de pathos en trop mais rappelons nous que nous sommes dans une série américaine. La problématique de la discrimination est explorée à la manière des comics X-Men et l’histoire fait penser à des œuvres comme Dieu crée, l’Homme détruit.
Après l'épisode 4 (note 8)
Encore plus d’action dans cet épisode. Il ménage ses surprises d’un côté et nous rend complice de l’autre grâce à des événements que le spectateur attentif pourra deviner avant qu’ils ne se concrétisent à l’écran. Sobre et trépident.
L'atout de cette série est de nous présenter une galerie de personnages moins connus mais que les aficionados sauront apprécier : Thunderbird, Blink ou encore Polaris, par exemple. Et ils seront aussi surpris que les autres par les créations comme Eclipse
Après l'épisode 5 (note 10)
Les contradictions internes des personnages atteignent leur paroxysme et cela se reflète à l’extérieur. Il y a des idées très intéressantes comme celle de faire oublier artificiellement un évènement qui nous a fait souffrir et que cela ne mène qu’à revivre plus tard la souffrance. Pour les puristes, les scénaristes on pris soin d’utiliser des ficelles qui rappellent les comics à savoir que chaque mutant possède un pouvoir spécifique et que lorsqu’ils sont combinés, il en résulte un nouveau. Ou bien simplement que chaque mutant apprend à adapter son pouvoir à une nouvelle situation qui semble de prime abord désespérée. L’action est sobre, le suspense bien présent.
Après l'épisode 6 (note 6)
Un épisode centré sur les personnages, sur les contradictions et les liens d’amour et d’amitié qui les unissent. Peu d’action, il s’agit ici de construire un microcosme auquel le spectateur puisse s’identifier. Cela permettra aux épisodes suivant d’être comparativement plus intense. La série continue a être écrite de manière cohérente.
Après l'épisode 7 (note 7)
Les problèmes, et donc l’action, sont de retour. Les situations de chacun deviennent de plus en plus complexes. Le côté pathétique et psychologique de l’épisode précédent sert déjà ici.
Après l'épisode 8 (note 7)
On découvre des secrets de famille qui changent la donne ! C’est toujours réalisé de manière classique mais solide. On sent les producteurs Simon Kinberg et Bryan Singer aux manettes à l’arrière.
Après l'épisode 9 (note 8)
Suspense classique mais bien mené.
Après l'épisode 10 (note 8)
Les choses s’enveniment et Esme, la « fille » de Emma Frost, dévoile son vrai visage. Là aussi le suspense est au rendez-vous et donne envie de voir la suite.
Après l'épisode 11 (note 5)
Malgré les nombreuses scènes d’action, le rythme ralentit et une étrange impression de budget revu à la baisse s’insinue dans le spectateur.
Après l'épisode 12 (note 6)
Ce volet ouvre la diffusion de deux épisodes à la suite pour clôturer cette première saison. La tension monte même si le pathos à l’américaine est un peu trop présent. Exemple : « Nous devons rester une famille soudée etc ... »
Après l'épisode 13 (note 7)
Plaisant final où beaucoup de choses explosent au propre comme au figuré. La saison prochaine : Hellfire Club reborn !