On ne peut qu’être assez triste que « The Good Wife » se termine : même si elle a eu moins de succès ces dernières années, il s’agit d’une série de référence et de qualité. Au même titre que d’autres des années 2000, comme « Les Sopranos », « Mad Men », « Rome » ou « 6 Feet Under», il ne faut pas oublier que cette série a généré l’âge d’or des productions que nous connaissons aujourd’hui.
La saison 7, comme les autres, s’attèle à aborder le droit sous toutes ses spécialités (droit des brevets, droit d’auteur, droit informatique…), ce qui la distingue des autres séries judiciaires où souvent seul le droit pénal (avec le grand méchant qui a tué quelqu’un) est abordé. Saison 7 qui montre également un système judiciaire américain « sous l’eau » et qui abat sans ambages les affaires les unes après les autres afin de tenir les délais.
Les personnages secondaires, je pense notamment à Eli Gold toujours aussi dévoué aux Florricks, et Jason (j’ai vu The Walking Dead 7 juste avant, Jeffrey Dean Morgan remplit son rôle de mâle Alpha avec réussite) sont joués à merveille.
Sur l’autre fil conducteur, à savoir le parcours privé et professionnel d’Alicia, cette saison s’attache à montrer une femme qui s’affranchit des contraintes, souhaitant avoir la liberté de choix et savoir dire non : Alicia, en s’affirmant, n’est plus une Sainte, loin de là. « The Good Wife »: la vraie (et peut-être la seule) série féministe, et cette ultime saison au rythme soutenu valide ce qualificatif.
Voilà, Bye Bye Alicia… j’espère que le spin-off « The Good Fight » sortira en France