Saison 3 : la petite soeur grandit peu à peu

après une saison 1 s’apparentant à une série B, une saison 2 qui a trouvé ses marques et son identité, cette saison est clairement sur la rampe de lancement. Mais mon sentiment demeure très partagé entre un début poussif et une seconde partie vraiment bien réalisée.
En effet, j’ai failli abandonner au milieu de la saison où l’ennui l’emportait sur l’intrigue, avec des volte-face stratégiques et des revirements d’alliances difficilement compréhensibles entre les différents personnages. Je passerai outre sur certaines grosses incohérences scénaristiques sans spoiler. En bref, les onze premiers épisodes auraient pu être réduits à cinq.
Mais très clairement, par un effet cliquet (ou effet-gachette, le terme est plus approprié) à partir de l’épisode 11, le final n’a absolument rien à envier avec les meilleures saisons de la série-sœur. Angoisse, stress, rebondissements, audace et originalité du scénario : le show est magnifiquement relancé par une écriture solide, par des protagonistes aux personnalités troubles, les scènes gore relevant le tout. Une fin solide qui donne beaucoup d’outils à une future saison qui, je le pense, fera que la petite sœur rattrapera la grande (avec semble-t-il un cross-over avec TWD).