Un mauvais copié-collé flagrant de Lost avec pourtant les mêmes codes.
Tous les codes sont copiés !
Des naufragés se réveillent sur une île déserte, tentent de survivre, découvrent des choses déjà construites, des personnages « autres » et même une obsession sur un nombre, tout comme Hurley. La présentation du passé des personnages se fait au fur et à mesure. Les clichés de la jolie blonde et de la mystérieuse brune sont là. Et pour couronner le tout, notre Sawyer aussi ! Le beau gosse bien foutu et pas très net ; côté musique d’accompagnement : les cordes poussées à l’extrême nous font également penser à la bande-son de la cultissime série Lost.
Pourquoi The I-Land ne peut pas devenir une série culte ?
Tout d’abord le générique est nul. Oui une série culte possède toujours un générique culte. Ok ! Mais celui-ci est non seulement cours et Netflixien (trouvez-moi un générique Netflix correct), mais aussi ridicule. Des images de vagues avec des filtres numériques moches. Pire que le générique de 3%. Un exploit réussi dans la médiocrité !
Comme l’explique la bande-annonce, ils sont dans une simulation à la Matrix, et on apprend rapidement pourquoi ils sont là ! Déjà un bon point par rapport au « copié » mais …
Quel dommage !
Plus l’histoire avance et plus l’évolution des personnages est merdique. La série perd de son intérêt et le côté hors simulation qui devrait être au premier rang sur le final est très moyennement captivant. On termine la saison sans panache. Des révélations, soyons honnête, mais pas à la hauteur des prétentions de la série. Et l’ouverture sur une possible S02 est si fine, que l’on est en droit de se poser la question sur la réalité d’une suite. D’ailleurs même la page Wikipédia de la série n’est pas en mesure d’écrire une date de fin ou simplement « en production » tellement la chose être incertaine.
Enfin, quel dommage de ne pas avoir réfléchi à un scenario plus dense. On s’est tous plaint de la complexité du scénario de Lost, avec une fin aussi discutable car liée à beaucoup d’interprétations de la part du spectateur. Ici, c’est l’opposé, on a tout appris de l’île et de nos principaux personnages. Même notre héroïne du départ devient lassante et termine tristement son histoire dans le « monde réel ». Sauf si cela n’est pas le « monde réel », peut-être est-t-elle dans une simulation à un niveau plus haut ? Mais comme aucun signe ne nous oriente là-dessus et que Erase/Rewind de The Cardigans n’a pas été joué, j’en doute.
Pour conclure, The I-Land n’est pas un détour obligatoire et tous sauf une copie de Lost. Postée deux jours après les bandes-annonces des futures séries d’AppleTV+, l’envie de résilier son abonnement Netflix devient grand !