Sur le papier, The Last Man On Earth m'a convaincu. En outre la série se retrouve assez souvent dans les tops 2015 de la presse spécialisée. Un gars, une planète, des millions de possibilités. J'ai donc aligné les 6 premiers épisodes d'une seule traite.
Pas d'erreur de casting pour le rôle principal. Will Forte semble avoir les épaules assez larges pour porter le concept. Par contre on déchante vite au fur et à mesure des épisodes, car ce qui aurait pu être une série originale, d'après le teaser, n'est au final qu'une succession de scènes sans grand intérêt, à l'humour parfois bas de gamme classé prépubère. (Spoiler) Rien que le titre est après réflexion bateau, car au bout de deux épisodes il n'est plus le seul homme sur terre, et au bout du cinquième ils sont déjà quatre protagonistes, dont la fameuse January Jones. Ahhh January Jones. Sa prestation dans Mad Men me laissait déjà perplexe. J'étais prêt à lui accorder le bénéfice du doute, en me disant que son rôle dans Mad Men la cantonnait à des rîtes mono expressifs, mais apparemment c'est immuable chez elle, quelque soit le contexte ou la situation de son personnage.
Pour ce genre de séries au format court (21 minutes) la mayonnaise doit prendre assez vite ou ne prends jamais. Elle a marché sans problème pour moi la semaine dernière avec Togetherness. Pour The Last Man, avec ou sans sauce, je ne finirai pas mon plat.