Je commencerai cette critique en vous parlant d'une musique. Elle n'est pas étrangère à tout ceci, puisqu'elle vient ponctuée la scène la plus fabuleuse de cette série. Rien d'autre que" On the Nature of Daylight " de Max Ritcher. J'écrirai ce qui suit sous les pleurant violons de cette composition.
Je m'attarderai pas sur l'entièreté de cette première saison de The Last of Us. Peut-être par fainéantise, peut-être parce que les jeux dont est issue cette série, font parties de ces œuvres que je veux garder exempt de toutes critiques dans mon esprit. Une relation trop intime c'est nouée entre cet univers et mon fort intérieur pour vouloir disséquer une série qui me semble sans véritable plus value. Du moins dans sa globalité.
Oui, parce que au sein de cette saison, il y a peut-être le moment de cinéma le plus tendre et le plus émouvant que le cinéma m'a donné de voir.
Cet épisode, nous narrant l'histoire de Bob, ou non, pas son histoire mais plutot l'histoire de l'amour de sa vie. Seul détour de la série par rapport à l'œuvre originale. Et quel tour de force. Du génie ? Presque, dans sa réalisation, assurément.
Cette vieille connaissance de notre protagoniste, faisant croire à son monde, que sa folie fut un choix et que sa sauvage solitude est ce qu'il lui allait le mieux, que ce monde apocalyptique l'attendait et qu'il était fait pour vivre reclus dans ce monde dangereux, barbare et sans repères.
Puis nous viens cette rencontre, cette scène étrange, où l'ont perçoit le masque impassible de Bob se fendre. Cette scène où cet inconnu sors de ce trou, ce piège que Bob avait creuser pour les zombies ou les bandits trop curieux. Pensant à de la crainte lors de mon premier visionnage, j'ai compris que le regard déboussolé de Bob n'était pas la vue de cet inconnu venant chez lui mais bien le regard de quelqu'un qui ne saisie pas encore ce qu'il est en train de vivre. Un coup de foudre. Un coup de foudre avec une arme braqué sur cette même personne. Cet homme d'ordinaire rustre et violent, braque cet inconnu qui le touche comme jamais rien ne la jamais fait. Reclus chez lui, cette homme et ses convictions se font balayées en douceur.
Dans un monde où les gens se tuent pour une boîte de conserve, cette épisode nous rappelle que c'est l'amour le sentiment le plus puissant, qui changent les Hommes. De par son manque où sa présence.
S'en suis un épisode, doux, hors du temps. Et puis ces mots :
" Avant toi je ne connaissais pas la peur. "
Ces mots, dans ce monde détruit, dans la bouche de Bob, à ce moment précis, sont d'une douceur rare. Une douceur qui dépasse cet episode et son univers.
Ce sont sûrement les mots les plus tendres que j'ai pu entendre car si simple.
Et puis ces longues minutes, où le temps a filé, ou lui et la maladie, rattrapent nos deux amoureux. Mise en image sur cette musique de Max Ritcher, ces minutes font naître des larmes sur mes joues à chaque visionnage. On finit par en vouloir à ce monde fou, de ne pas pouvoir être là pour sauver cette histoire, en ayant l'impression que c'est la plus belle chose de ce qu'il en reste.
Je n'ai pas les mots pour décrire à quel point cet épisode me semble irréel par rapport aux productions actuelles. Et je n'en connais pas pour décrire ce que cette épisode m'a fait ce jour là.
Alors je terminerai cette critique sur celui-ci, merci.