The Last of Us
7.5
The Last of Us

Série HBO, Prime Video (2023)

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L'intelligence de l'écriture toujours là

[Réaction à la suite du visionnage de l'épisode 1 au jour de sa sortie / sans spoil]

Contexte

Initialement je n'étais pas particulièrement hypé par le projet et à la vérité je n'ai jamais été hypé par The Last of Us avant d'y jouer. C'est après coup, à l'issue en particulier du second jeu, que j'ai pris ma tarte et que j'ai décidé de considérer TLOU2 comme ma meilleure expérience vidéoludique sur Playstation 4 (devant RDR2 et GTAV). Sans doute est-ce du fait de tout le blabla qui entoure la moindre sortie liée à cette licence depuis les premiers leaks concernant TLOU2. Je ne voulais pas sombrer dans la méfiance excessive et putride qui condamne d'avance les oeuvres et sur la base de motifs politiques, tout en ne souhaitant pas être un "fanboy" dont l'esprit critique se serait envolé.

Il faut dire que la sortie de TLOU2 fut à ce titre extrêmement mouvementée et que s'il n'avait pas finalement calmé un paquet de gens, nous traversions la même shitstorm concernant l'adaptation de HBO à l'heure actuelle. Mais tout bien considéré, la shitstorm est plutôt décente. "Sarah noire ? Ouin ouin", "Ellie pas jolie ? Ouin ouin" et puis ça s'arrête là. (Oui parce que l'hypocrisie qui consiste à dire qu'elle ne ressemble pas assez à la Ellie du jeu, balayons la tout de suite, ce qui gêne des gens c'est que la Ellie du jeu était mimi tout plein, Bella Ramsey offre une incarnation "plastiquement" moins angélique). Peut-être que l'absence de leaks donne moins le sentiment de révéler des choses cachées au public qui serait "pris au piège d'une propagande wokiste LGBT islamo-bidule", vous connaissez la chanson.

Le casting a été révélé assez tôt, les premières images aussi, la communication autour de ce projet qui réunit Neil Druckmann et Craig Mazin (Chernobyl, plus gros succès critique de HBO) fut transparente dès le début, laissant peu de chances aux youtubers éditorialistes tels que YellowFlash et autres Critical Drinkers, qui n'ont pas pu tartiner le web de leaks et de préjugés indus pour clickbait les réacs.

Au-delà des habituelles réticences lorsqu'un nouveau medium s'empare d'une licence déjà traitée sur un autre support et de l'attachement à un récit qu'on espère voir ne pas être massacré (et c'est légitime), la sortie de cette série semble moins entachée, moins mise à mal, le show peut se déployer confortablement et tant mieux.

Épisode 1

Tout l'enjeu de cet épisode me semble être pour le spectateur de pouvoir jauger du degré de fidélité du show à l'égard des jeux tout en appréciant le ton et la justesse des écarts qui s'avèrent malgré tout nécessaires. Rien que pour justifier le besoin ou l'utilité de décliner un récit déjà très connu sous une nouvelle forme. Le lot habituel de toute adaptation en somme.

C'est ma grille de lecture au moment de lancer cet épisode. Est-ce légitime ou non de produire cette série et de nous la proposer ? Et bien oui. A mon sens, oui. En tous cas la recherche de cet équilibre entre fidélité et rafraîchissement est palpable et l'effort est fructueux. Comment cela se traduit-il ?

L'épisode 1 confirme que le récit reprend la trame narrative du premier jeu, nous exposant d'abord à une journée type au domicile de Joël et Sarah Miller. Le monsieur semble un peu bougon mais travailleur, sa fille très taquine mais à l'esprit vif, et les échanges entre ces deux-là restituent à la perfection la complicité qui semble les unir dans le premier jeu.

Les décors, la mise en lumière et le traitement des couleurs, la musique, le générique, la voix de Pedro Pascal qui campe Joël Miller... Tout est familier, et agréablement familier. Vraiment. C'est même quasiment impressionnant de se sentir de retour dans un univers narratif qui semble n'avoir rien perdu, être le même. J'entends par là que l'innocence des premières séquences, le p'tit côté gnan-gnan de la famille monoparentale modèle (déjà présent dans le jeu) se voit lentement grignoter par une subtile montée en tension qui passe beaucoup par l'arrière-plan, le cadrage et la rythmique du montage.

On retrouve donc la science du suspense et du lent décalage qu'on a tant aimé pad en mains. Mais le show comme conscient de notre présence à nous les anciens joueurs nous installe dans ce cadre familier tout en modifiant certains aspects ou événements, de façon mineure. Premier élément évident, Sarah est une jeune fille noire. Bon. Bah voilà. Il est où le drama ? C'est quoi le problème ? Bon j'vais me calmer, ok. Mais le fait est que ce choix est un décalage en soi, une prise à revers qui nous cible nous, les joueurs. Et cette prise à revers va se manifester à répétition durant tout l'épisode. Le fait de caster une Sarah noire, c'est en fait symbolique de tout l'intérêt de cette adaptation : c'est pareil mais en différent. Où serait l'intérêt sinon ?

Alors en soi, ça ne dit rien de très important, et c'est pour cela que les éventuelles shitstorms racialistes n'ont aucun intérêt. Mais dans le fond, c'est le tout premier écart de la série vis à vis du jeu que l'on constate, et il est important car il permet de comprendre la démarche entière qui semble expliquer cette série. "Vous croyez connaître The Last of Us ? Ok, bah on va changer des trucs et vous serez perdus dans votre propre demeure". Et c'est sacrément bien pensé, diablement bien exécuté.

Vous connaissez le jeu, l'introduction, ce qui se passe dans cette maison, dans ce quartier. Vous attendez ces lumières rougeâtres et ces sirènes qui retentissent depuis le lointain, vous voulez voir le monde perdre les pédales, et cela va arriver, oui comme dans le jeu, avec le même sentiment de tension et avec une image qui fait honneur à l'atmosphère visuelle du jeu sans jamais le trahir. MAIS, vous voilà posé(e) à côté d'un néophyte qui ne sait rien du jeu, et vous commencez déjà à l'emmerder avec vos "là il va se passer ça", "pas dans cette rue pas dans cette rue !", vous êtes relou(e). Vraiment.

Et les auteurs de la série vous attendaient au tournant. Du coup, ils changent un petit rien, et vous êtes pris à revers, esquivés vous les connaisseurs, votre parole et vos prédictions n'ont plus aucun intérêt. PAF. Le show vous la boucle. Je l'ai ressenti moi-même, et j'ai trouvé cela génial. Je m'efforce de ne rien spoiler car je ne veux pas vous priver de ce sentiment, et je pense aux spectateurs qui avec ce show entreront pour la première fois dans l'univers de The Last of Us. Alors je me prive de vous faire la liste de tout ce qui diffère sans dénaturer. Mais je prendrai un exemple néanmoins.

Dans leur fuite Sarah, Joël et Tommy foncent à bord de leur SUV dans les ruelles d'une ville qui sombre dans le chaos. Tout est très fidèle à commencer par les angles de vue. Ils foncent et arrivent à ce croisement, depuis sa place de passager à l'avant, Joël attrape le volant et hurle "Tommy !" alors qu'un 4x4 se précipite sur le flan de leur propre véhicule... Vous connaissez hein. Et bien non. Cela ne se passe pas exactement comme dans vos souvenirs.

Certains éléments sont estompés, voir disparaissent, d'autres les remplacent. Cet accident se produira autrement, et c'est mieux tellement c'est pire. (Vous comprendrez). Je ne peux pas décrire la suite, même de façon cryptique, sans prendre le risque de gâcher l'expérience. Je me tais concernant la suite de cette séquence. Certain(e)s savent bien entendu pourquoi. Et ceux-là je préfère qu'ils continuent à se demander s'ils verront ce qu'ils s'attendent à voir ou pas. C'est l'enjeu principal et véritable de cette série pour eux, et ses créateurs veulent notoirement se servir de cette appréhension comme d'un levier.

Vous le voyez le génie ou pas ? Plutôt que de prendre le risque de nous décevoir ou de manipuler un récit déjà connu en le brusquant... Ils assument de nous présenter quasiment mot pour mot le même récit tout en modifiant des "aspects" et des événements mineurs, nous installant dans l'expectative 100% pur jus : cela créé le suspense dont nous risquions d'être privés. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette histoire, cela ne change rien, puisqu'il s'agit d'une découverte. Mais deuxième effet kiss cool : s'ils jouent un jour au jeu, pourquoi pas motivés après avoir suivi le show de HBO, ils ressentiront la même chose, le même décalage. Revenir au jeu aura de l'intérêt pour eux, comme aller vers la série a de l'intérêt pour nous !

Retour au récit. Après cette séquence et une ellipse attendue, nous voici dans la zone de quarantaine, entre les immeubles en brique rouge délabrés, cernés par les troufions de la FEDRA, un graffiti des Fireflies ici ou là, les survivants chargés d'accomplir des tâches ingrates voir indignes... Tout y est, je n'en dirai pas plus.

Enfin, le choix concernant le casting d'Ellie m'apparaît comme intéressant et même utile. Je parlais plus tôt de la "plastique angélique" qui ici s'estompe pour offrir une jeune fille plus proche de la random gosse des voisins que du personnage qui a besoin d'être visuellement lisse pour le seul confort des spectateurs. Et vraiment, tant mieux bon sang. Je ne préfère pas m'étendre sur le sujet pour le moment car la suite de cette série devra me donner raison. Je pense que Mazin et Druckmann prennent un risque en opérant ce choix et un risque pas anodin car derrière c'est une réelle comédienne qui doit digérer des torrents de moqueries, de vannes sinon d'insultes. C'est une responsabilité.

M'enfin, je suis conscient que cet aspect là des choses est difficile à traiter et débattre. Déjà car c'est étrange de jauger de la beauté des gens comme ça, de lire des avis qui semblent assumer que plus t'es belle mieux c'est sans interroger l'intelligence et l'utilité du choix de casting alors qu'on cause du personnage d'une jeune fille qu'il faut protéger à tout prix car l'humanité entière pourrait avoir besoin d'elle. Oui, difficile d'évoquer cet aspect là sans avoir le sentiment de faire du hors piste. Je m'arrête donc ici pour l'instant. Mais j'ai en tête l'idée que c'est une très bonne chose d'avoir fait ce choix là et j'espère que l'avenir de la série et de sa réception le démontrera.

En bref : je suis très confiant pour la suite, ce premier épisode m'a mis une tarte. Je n'attendais pas grand chose de cette série, je ne suis pas un fanboy à la base malgré TLOU2 comme TOP 1 personnel sur PS4. Ce qui m'a poussé à considérer que TLOU2, en écho au premier jeu, était mon jeu favori sur cette console c'est justement l'intelligence de son écriture et de sa mise en scène. Pas une affection parfois étrange à l'égard d'Ellie ou complètement déconnectée du réel à l'égard de Joël. Qui scelle son karma dès le moment d'ordonner à Tommy de continuer à rouler et qui même si on peut le comprendre est une incarnation exemplaire de l'égoïsme intersidéral.

(Pour moi ce qui lui arrive dans TLOU2 est justifié et les sentiments contrariés qui vont avec sont parfaitement bienvenus)

Pour moi c'est du 9/10.

+ le respect du matériau d'origine

qui passe par les couleurs, l'éclairage, les cadrages, les décors, la gestion du suspense

+ ce Joël est très fidèle et c'est bien

+ cette Ellie est différente et c'est bien

- ... pour l'instant je ne vois pas.

Je met 9/10 car ce n'est que le début. Voyons la suite.

* Un échange sur Twitter qui résume parfaitement ce que je viens de vous expliquer :

https://imgur.com/a/9nusQ6L

MaJ : content de voir que j'ai plutôt bien cerné le projet avec cette vidéo de Troy Baker qui explique quasi exactement ce que je disais concernant l'intérêt pour les non-joueurs et les autres. https://youtu.be/ZEsg63UC4EU?t=51

MISE A JOUR : actuellement à l'épisode 5

L'épisode 2 m'a baffé, magnifique mise en scène et Anna Torv qui déchire. Celle que j'ai pu voir pour la première fois dans Mindhunter et qui est au casting de "Profession : Reporter" que je me suis juré de regarder (actuellement sur Arte.tv) irradie une fois de plus. Incroyable comédienne dont le jeu, le visage très intéressant mais surtout la voix profonde me font adhérer d'office. Je suis vraiment curieux de la voir dans d'autres programmes ou films.

L'épisode 3 fut source de beaucoup de tumulte notamment sur les réseaux sociaux et du fait de son choix osé : suivre durant la quasi intégralité de l'épisode une side story sous forme de long flashback qui permet d'étendre l'univers du jeu et plus précisément d'en dire plus sur Bill, survivaliste déjà présent dans le premier jeu vidéo. De ce fait on modifie un peu le récit concernant la façon dont Joël et Ellie vont acquérir son véhicule mais cela ne pose pas de problème particulier à mon sens, depuis le début on a ici fait le pari de créer de la dissonance, du décalage, afin de rendre le récit sous forme de récit aussi intéressant pour les spectateurs n'ayant jamais joué aux jeux que pour les autres.

Mais vraiment... Je n'ai pas aimé la longueur de cet "à-côté" dont l'intérêt est finalement très limité pour le spectateur alors déconnecté du duo phare Joël/Ellie sans trop savoir pourquoi. Avant de voir l'épisode j'en avais entendu parler et je me souvenais de Chernobyl (HBO) et de la façon dont Craig Mazin avait déjà décidé d'explorer les événements ou l'univers de Prypiat en se détachant des personnages principaux dans l'épisode "Le bonheur de toute l'humanité", qui en grande partie se consacrait au quotidien de liquidateurs chargés de traquer les animaux de la zone d'exclusion, les abattre et les enterrer. Je me disais "cela apporte un point de vue supplémentaire, on rend hommage à des liquidateurs un peu oubliés de l'Histoire qui ont eu de basses besognes à assurer" etc. Et j'espérais que ce troisième épisode de The Last of Us saurait donc être fidèle à ce même principe, mais ça marche beaucoup moins bien à mon sens.

L'histoire est plutôt belle, mais clipesque sur les bords, trop idyllique et pétrie de bons sentiments. Pour une fois je suis obligé de le reconnaître, et ça m'embête, j'ai le sentiment d'une volonté de soumettre les publics les moins tolérants à une histoire d'amour aussi banale que s'il s'agissait de deux personnages hétérosexuels, un homme et une femme, afin de montrer qu'entre personnes du même sexe l'amour, bah c'est la même chose. Et en soi, oui, d'accord. Moi ça ne me pose aucun problème. Et la mission de vulgarisation, je peux comprendre et respecter. Mais cela n'apporte rien à l'univers ou au récit d'ensemble. Rien, vraiment. Certes les images sont belles, la situation des deux personnages semble un peu inédite dans un tel monde, leur isolement dans cette ville abandonnée offrant un caractère hyper romanesque à leur vie à deux, mais cet isolement les coupe également des enjeux de la survie. L'assaut qu'ils subissent rappelle qu'il existe toujours une menace, mais cela survient après ce qui ressemble à dix ou quinze année de vie les doigts de pieds en éventail, finger in the nose genre "on se kiffe et on ne manque jamais de rien". Pas très cohérent à mon goût, même pour un survivaliste hyper "preppé". En somme, bien des éléments font de cet épisode un moment d'égarement scénaristique selon moi. En standalone, comme un DLC filmique, un ajout bonus etc, un récit parmi les récits, peut-être cela passerait-il mieux. Ou si tout le principe de la série se basait sur "un épisode / un récit de ce monde". Mais il s'agit bien toujours de suivre Joël et Ellie, qu'on semble tout simplement oublier ici.

Logique de chercher les solutions pour animer le show et éviter la monotonie "on marche on parle, on s'arrête on parle, puis on recommence". Mais je ne suis pas convaincu du tout par la façon dont cet épisode se tient.

Episode 4 : Ca passe vite et pour autant peu de choses semblent se produire. En vérité, au moment d'écrire ces lignes j'ai quasiment oublié ce qui se déroule dans cet épisode.

Episode 5 : Les personnages secondaires pleuvent sans exposition, tout est basé sur le flashback. Si cela ne m'a pas énormément dérangé, la personne qui regardait avec moi et n'a aucune familiarité avec les jeux et leur univers était sourcils levés tout le long à me demander "Mais c'est qui là ? Pourquoi on se préoccupe de ces gens, ils sont où Ellie et Joël ?". Même souci que dans l'épisode 3, moins prononcé ceci dit car bien vite les quatre fuyards se retrouvent et partagent un bout du chemin. J'ai aimé la mise en scène en grande partie. Mais plus ça va moins je me sens engagé. La tension dramatique de la fin d'épisode cela dit est très forte et j'apprécie la façon dont Ellie, douloureusement atteinte par l'épreuve vécue, semble s'endurcir d'un coup et ne plus vraiment vouloir perdre de temps ou raconter de blagues.

Impatient donc de voir l'épisode 6. En espérant que l'écriture des épisodes sera plus directe, j'ignore combien d'épisodes nous auront au total, mais pitié, qu'on ne dépasse pas la dizaine. Ca n'a aucun intérêt à mon sens.

(Avis qui se mitige donc, de 9/10 je passerais bien à 8, limite à 7... je sais, c'est un peu dur. Donc je n'y touche pas pour l'instant. Je modifierai ma note à la fin de la saison)


MISE A JOUR : 14/03

La saison 1 vient de se terminer.

Et j'ai lâché depuis l'épisode 5.

Voilà voilà.

Je vais binge les derniers épisodes. En vérité je m'ennuyais tellement et je n'étais tellement plus motivé par la série que je n'ai plus rien regardé depuis car regarder plusieurs épisodes d'un coup et aller jusqu'à la fin d'un coup me paraît propice à contrer l'ennui du rythme "un épisode moyennement prenant par semaine". Navré hein, pour ma part je me suis totalement détaché de la série, j'en avais (honnêtement) plus rien à secouer. Donc avis global et final à suivre bientôt. La note finale sera quoi qu'il arrive en dessous de 8/10 je pense.

A63N
9
Écrit par

Créée

le 14 mars 2023

Critique lue 3.3K fois

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A63N

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