Saison 1 - « C’est vrai que vous n’enlevez jamais votre casque? »
Un chasseur de primes rencontre un enfant de l’espèce de Maître Yoda et il décide de le défendre contre ceux qui veulent en faire l’acquisition.
Les réfractaires de la magie Star Wars, la série de par son aspect western spatial ne vous réconciliera pas avec cet univers. Le budget assez confortable fait que les épisodes sont à la hauteur des films même si les événements se déroulent principalement dans le désert, ce qui présuppose un coût réduit technologiquement et pour les décors. Le caractère peu prolixe du protagoniste contribue à faire de The Mandalorian une série peu bavarde. La difficulté majeure est de rendre attachant un personnage dont on ne voit pratiquement jamais les expressions faciales mais Disney ne s’est pas encombré avec cet obstacle et y parvient aisément. Quant au fameux bébé notamment grâce aux réseaux sociaux, il est trop croquignolet dans l’inhabileté de ses mouvements, dans l’expressivité de ses deux gigantesques yeux ou bien lorsqu’il agite sa main. En plus, les techniciens ont recours à une marionnette, pas à des images de synthèse, ce qui rajoute un aspect tangible et textuel. Bref, il est excessivement mignon.
- Saison 2 - « Les gens croient vouloir être libres alors qu’ils veulent l’ordre »
Le chasseur de primes recherche toujours ardemment le peuple du bambin vert qui serait composé de sorciers nommés « Jedi ».
La série nous ressort des personnages des autres fictions Star Wars : Ahsoka Tano (The clone wars) et un éphèbe et fringant jeunet Luke Skywalker (la trilogie originale), rajeuni technologiquement. Les producteurs auraient encore haussé le budget que cela ne m’étonnerait pas ; j’en veux pour preuve le dragon situé dès le premier épisode. Nouveauté négligeable, notre petit gobeur d’œufs préféré émet des petits gémissements.
Le Mandalorien et Bo-Katan tentent de reconquérir la planète dont ils sont natifs : Mandalore.
Rien de passionnant dans le résumé et cela se ressent ardemment dans cette saison. L’hégémonie de Mickey a assurément réussi à faire de Mando l’un des personnages les plus captivants de l’univers créé par George Lucas et pourtant, même avec l’héroïne introduite dans ces huit épisodes, elle n’arrive pas à en faire quelque chose de trépidant. Même la mignonnerie de Grogu ne parvient pas à raviver l’intérêt.