The haunting of Brightcliff Manor

Inspirée d'un roman de Chris Pike publié en 1994 , cette série met en scène des ados en phase terminale réunis dans un hospice aux allures de manoir (hanté?).

Ces 7 "patients" se réunissent tous les soirs à minuit et se racontent des "histoires à faire peur" et se promettent que le prochain d'entre eux qui mourra enverra un signe d'outre-tombe. Jusqu'au jour où Ilonka débarque avec son conte sur quelqu'une (Julia Jayne) qui aurait quitté les lieux guérie.

Ces récits prennent vie à l'écran tels des histoires dans l'histoire et nous permettent d'en apprendre plus sur eux, leurs émotions et leurs personnalités. Ces fictions secondaires nous attachent un peu plus aux personnages et on se surprend à s'y laisser prendre !

Pourtant, même si 'intrigue se déroule dans le milieu des soins palliatifs Mike Flanagan ne sombre jamais dans le pathos ou la pitié.

Les jeunes acteurs incarnent leurs rôles parfaitement (mention spéciale à Ruth Codd et Iman Benson) et les voir profiter des derniers instants de leur courte vie , de garder ou non espoir en une guérison nous touche au plus profond.

Mais quels secrets renferme cette demeure ? Secrets bien sûr de mauvais augure ...

Et c'est la l'intrigue principale. Apparitions réelles ou imaginaires ? L'enquête qu'ils vont bien sur mener nous prendra par la main pour nous donner aussi envie de savoir ce qu'il en est.

Pourtant, l'horreur y est beaucoup moins présente que dans Bly manor malgré quelques jumpscares. On saute du film horrifique des années 80 au fillm noir des 40 en passsant par le double maléfique ou un voyage spatio-temporel et des cauchemars en sépia.

Il ne s'agit donc pas réellement d'une série qui nous file les chocottes mais qui joue avec notre sensibilité .

Bref, un show à regarder sous une bonne couverture auprès d'un feu de cheminée en attendant Halloween