Même si un cran en-dessous de la première série, celle-ci demeure d’un très bon niveau. En grande partie grâce à John Malkovich qui se régale dans un rôle sur mesure et une écriture incroyable, avec notamment des monologues/discours tranchants d’une rare efficacité. Si le suspens et le mystère autour du retour de Leny est plutôt bien dosé, si les difficulté du nouveau pape à s’imposer mais, surtout, à surmonter ses propres craintes, si les magouilles de Voeillo sont toujours aussi jouissives, et si la petite transition en début de série a le mérite de partir dans un délire assez cocasse ; on a quand même l’impression que la série ne sait pas trop où aller, ni ne sait trop quoi faire. Certains épisodes sont sympas, mais oubliables, aux côtés d’autres beaucoup mieux rythmés et palpitants. On a parfois l’impression que certaines scènes ne sont qu’un prétexte pour combler l’espace entre deux scènes. C’est dommage. Au-delà de ça, le casting et l’aspect technique sont toujours d’aussi bonne qualité.
Bref, une seconde série très solide, même si un peu en-dessous de la précédente, qui se démarque notamment par un duo d’acteurs au sommet et une écriture fabuleuse des dialogues.