Ca raconte quoi ? Les mésaventures d'un Paki (Riz Ahmed) qui vole le taxi de papa pour aller à une soirée Thug Life. Perdu dans la grande ville, il rencontre la réincarnation de Laura Palmer (Sofia Black-D'Elia) et là, c'est le drame. Heureusement, il pourra compter sur le soutien d'autres étoiles déchues des 90s / 00s : John Turturro & Michael K. Williams...
Et c'est bien ? Meilleur épisode de New York Police Judiciaire (les insomniaques savent). Et en plus, il (n')y en a (que) huit. Une mini-série dont on souhaite qu'elle n'hérite pas d'une saison 2 sous la pression tant tout y est parfait. J'ai adoré passer des toutes premières minutes school drama façon John Hughes jusqu'au final dont la paternité pourrait être revendiquée par James Gray. J'ai entendu orgasmiquement Omar Little siffloter de nouveau (Baltimore says Yo!). J'ai découvert Riz Ahmed en interprète monstrueux (dans le bon sens du terme) après l'avoir connu en rappeur conscient monstrueux (dans l'autre sens). On ne va pas faire le tour du cast, tout le monde mérite son Emmy. Surtout le chat.
Côté scénario, deux écoles : soit vous avez commencé The Night of alléché par l'odeur de l'intrigue policière sentant bon l'énième clone de TheKillingBronBroadchurchTrappedMalaterra... soit c'est l'école HBO qui a dicté vos codes de binge watcher invéteré. Les représentants du premier clan vont être frustrés par le développement et la conclusion. Mais VRAIMENT. Les seconds se sont faits à l'idée que toute l'humanité est coupable et qu'elle mérite de crever sous les pouces opposables de La Montagne ou les ongles de Beecher. The Night of n'est pas une partie de Cluedo, faites avec.
Dernier point : la série a été taxée de sexiste. J'aimerais bien qu'on m'explique parce qu'AMHA, c'est le seul titre H(igh)B(ro)O(nly) qui ne l'est pas.
Note : TheWire/10