Voilà une série britannique qui a suscité l'intérêt des aficionados de Netflix dès son lancement il y a quelques jours.
Inspirée du best-seller de John Mars, Âmes Soeurs, The One rappellera aux fans de la génialissime série d'anticipation british Black Mirror, l'épisode de la 3ème saison Hang the DJ.
Ce polar/thriller dystopique saupoudré de Science-Fiction traite de la mise au point, dans un futur proche, d'une nouvelle technique révolutionnaire pour les rencontres amoureuses. Finis les sites pourris où on n'y trouve que des pervers, des autistes de l'engagement, des névrosés et j'en passe ; finis les speed dating ; les amis entremetteurs ; les petites annonces... Grâce à la génétique, la société The One a mis au point un moyen infaillible qui vous permettra, en échange d'un prélèvement ADN, de trouver votre véritable âme soeur. Et ça marche ! A tel point que la société s'en retrouve complètement bouleversée lorsque les gens, la plupart étant en couple, finissent par trouver "leur match" et divorcent pour vivre un amour unique, sensationnel et fusionnel. Sa fondatrice et PDG, Rebecca Webb, s'efforce de conquérir le monde et de convaincre les réfractaires alors qu'un corps refait surface et qu'un meurtre non élucidé pourrait bien menacer la glaciale scientifique et son empire. En parallèle, on suit les destins croisés de plusieurs personnages touchés de très près par "The One" et ses ravages dévastateurs, même si en contrepartie il vous promet l'amour véritable... Mais toute vérité est-elle bonne à entendre ? Voilà une question qui vaut bien plusieurs millions !
Honnêtement, le programme remplit son rôle. Il divertit, interpelle et questionne. 8 épisodes qu'on enchaîne facilement en une soirée, là encore. C'est propre, bien interprété, on retrouve le savoir-faire et la qualité des séries britanniques.
Là où le bât blesse, c'est que The One cultive trop d'étiquettes à la fois : thriller/polar + dystopie/SF/anticipation + romance. Le mélange est parfois indigeste et comporte bon nombre de longueurs.
Bien sûr, la révélation finale et les dernières scènes nous plongent dans un climax de fou, ce qui fait qu'on attend de pied ferme une seconde saison.
En bref, une nouvelle série plaisante à regarder qu'il est aisé de bingewatcher, mais pas non plus de coup de coeur ici. On est quand même très loin de la perfection de Black Mirror et forcément, on compare beaucoup les deux programmes étant donné les connexions et les thématiques communes qu'ils abordent tous deux. J'espère que seconde saison sera commandée par Netflix et qu'elle permettra de lever le voile sur bon nombre de choses plus ou moins floues.