De retour pour une nouvelle critique sur un sujet raffiné !
J'ai d'abord voulu mettre 9 à cet animé, et je me suis demandé... qu'est ce que je lui reproche ? Rien. Petite dédicace à ce moment de solitude lors de l'épisode 1, ce doux moment où j'ai découvert le prénom de Emma, moi qui était persuadé depuis le début de l'épisode que c'était un garçon.
Pour aborder l'animé en lui même, tout laisse présager un thème par forcément très gai, les couleurs pastels en pagaille qui se fonde les une sur les autres, seul couleur qui tranche, les cheveux de la candide Emma qui saura porter l'animé sur ses frêles épaules, guidé par ses deux mentors et compagnons qui sauront parfois la guider, et parfois auront besoin de son énergie.
L'action prend place dans un orphelinat, le bâtiment est a l'image qu'on se fait d'une telle chose, gris et lugubre, l'extérieur est vert sans être vraiment lumineux (le fameux pastel). L'évolution de l'action part d'une vie tranquille à une véritable lutte pour la survie, où ceux qui perde la partie se voit réserver un sort funeste.
Le personnage qui subit la plus grosse évolution est celui de Emma, personnage central escorté par Norman et Ray. Le trio est celui qu'on suit durant toute la première saison dans leur quête d'évasion, et de survie. On démarre avec une jeune fille insouciante et candide, pour se retrouver à la fin de la saison avec quelqu'un qui à largement perdu de sa candeur, celle ci s'étant mué en une volonté invincible de survivre (un exemple assez amusant, elle se coupe l'oreille sans même que ce soit montré à l'écran, tellement c'est anecdotique).
Une véritable qualité dans l'image, les expressions et le déroulement de l'intrigue qui font de cet animé quelque chose à voir... et à revoir. En attendant la saison 2, qui... espérons le, ne se reposera pas sur les acquis de la saison 1 !