Cet anime a des qualités indéniables mais ya des soucis assez problématiques sur certains points.
Au niveau de la réalisation ou du côté aventure ça se tient a peu près dans la première saison mais la seconde s'effondre ça devient juste mauvais à tous les niveaux.
Niveau scénario et narration l'optique c'est celle de l'antihéros maudit qui joue les méchants mais c'est raté. On dirait que l'auteur arrive pas a choisir entre le maudit, le badboy, le cynique et le héros.
Ça donne un truc assez incohérent ou le héros est parfois gentil au bon fond, parfois une vraie ordure sexiste au premier degré, parfois il joue au méchant, parfois c'est une victime de la situation...
Si on regarde du côté des personnages c'est assez clair qu'il y a un problème de misogynie quelque part.
Pour le contexte, le héros se fait accuser de viol a tort par une femme qui manipule et trompe. Niveau faute de gout ya déjà de quoi redire, mais en plus c'est un cliché de la femme vénale et manipulatrice la plus odieuse possible.
Le héros se constitue un harem de jeunes filles qui son sous sa dépendance. Des jeunes filles sous son emprise même si c'est présenté de façon positive.
La femme manipulatrice, très féminine, c'est la "salope" (même si le terme "garce" est utilisé pour la traduction de "bitch" en vo japonaise.) Elle gagnera ce titre honorifique de "garce" et de "trainée".
Son père qui fait partie du complot aura comme titre honorifique "ordure".
Ça se voit le sexisme à l'œuvre non, pourquoi pas le titre "menteuse" vu que c'est sa caractéristique ?
Les femmes enfant soumises c'est les "bonnes" femmes, bien gentilles.
Outre l'aspect pédophile bien présent ya un soucis de discours qu'est mal venu pour un truc de 2018.
Dans le traitement de l'accusation de viol on a un peu l'impression de voir le même discours que les masculinistes.
Faut pas oublier que l'histoire présente une vraie victime de complot et qu'on peut passer à côté des éléments que je décrit au dessus si on prend pas de recul.
Par contre quand on est auteur ou réalisateur on est sensé avoir réfléchi a tout ça et c'est plus possible à notre époque de véhiculer ces vision de la femme.
On peut faire la même histoire sans ces représentations qui maintiennent ce qu'on appelle la culture du viol dans la société.